La thématique de la « patrouille perdue » est un trait commun de la narration héroïque des guerres. Elle est même récurrente dans le cinéma hollywoodien dès ses origines. En 1929, le roman de Philip MacDonald, Patrol1 , consacré à ses souvenirs mésopotamiens de la Première Guerre mondiale est adapté pour Walter Summers. Mais The lost Patrol ne connut le succès qu’avec la version réalisée en 1934 par John Ford. En France, la « patrouille perdue » alimente plutôt la littérature légionnaire et sa mythologie désertique2 . Dès 1942, le général René-André Gérin l’utilise dans un article de la Revue de l’Armée Française pour mettre en scène les aventures méharistes du capitaine Henry Lanney de Courten3. Soixante ans plus tard, l’ancien Premier ministre Pierre Messmer intitule ainsi une suite de nouvelles autobiographiques4. Le titre est tiré du récit de l’évacuation de la place de Bir Hakeim, au cours de laquelle le capitaine Messmer, commandant une compagnie de la 13 e demi-brigade de Légion étrangère, perdit la patrouille de l’adjudant-chef Radomir Pavitchevitch ; retrouvée cinq jours plus tard, elle ramenait une colonne de prisonniers allemands.
La presse parisienne s’est appropriée la thématique de la « patrouille perdue » en novembre 1990. Mais le ton était moins à l’épopée. Le 2 novembre, alors que des rumeurs commençaient à circuler quant à un engagement mortel entre des éléments français de la division Daguet et des forces irakiennes, le ministère de la Défense avait publié un étonnant communiqué. De Paris, le commandant du Service d’information et de relations publiques des armées (SIRPA), le général de brigade Raymond Germanos, annonçait en substance que trois militaires, un officier et deux sous-officiers, en mission de reconnaissance aux abords de la frontière irako-saoudienne, avaient été surpris et capturés par une patrouille irakienne avant d’être conduits à Bagdad et remis, par les autorités irakiennes, au chargé d’affaires de l’ambassade française, qui avait obtenu les conditions de leur rapatriement en France. D’Hafr al-Batin, où il était stationné, le commandant de la 6 e division légère blindée (DBL), le général de brigade Jean-Charles Mouscardès confirmait les faits qui s’étaient produits le 29 octobre. L’unité à laquelle les trois hommes appartenaient n’était pas révélée. Mais il était clair qu’ils appartenaient à un de ces éléments dits de « liaison » , opérant au profit exclusif du commandement à Riyad, dont la présence en Arabie saoudite était volontairement tenue secrète. Ce qui n’empêchait pas Jacques Isnard, dans Le Monde du 4 novembre 1990, de les identifier avec suffisamment de précision :
« Il s’agit d'une quarantaine d’hommes du 13 e régiment de dragons parachutistes (basé habituellement à Dieuze, en Moselle) et d’une dizaine d’hommes du 1 er régiment parachutiste d’infanterie de marine (stationné normalement à Bayonne, dans les Pyrénées-Atlantiques). Ces hommes, qui sont des cadres de métier ou des engagés, sont spécialisés dans le renseignement et l’action en profondeur, c’est-à-dire le plus au contact possible du dispositif adverse ».
Le 14 novembre, l’enquête de commandement, diligentée par le ministre de la Défense, Jean-Pierre Chevènement, ne tarda pas à confirmer les hypothèses journalistiques. Un capitaine, un sergent-chef et un sergent du 13 e régiment de dragons parachutistes (RDP) étaient bien rentrés de Bagdad le 4 novembre. « Quelques erreurs ont été commises », lâchait huit jours tard Jean-Pierre Chevènement sur Europe 1.
Suite : http://www.cf2r.org/fr/article/article-La-patrouille-perdue-5-9.php
samedi, décembre 29, 2007
Pourquoi les américains ont plié devant les iraniens ?
Alain Rodier
Le lundi 3 décembre, la Direction nationale du renseignement, qui centralise et synthétise les informations fournies par l’ensemble des agences de renseignement américaines, a rendu public un rapport (National Intelligence Estimate/NIE) estimant que l’Iran a arrêté son programme nucléaire militaire depuis fin 2003 en raison des pressions internationales. Néanmoins, ce rapport considère que si l’effort militaire iranien était relancé mi 2007, Téhéran pourrait théoriquement produire des armes nucléaires à partir des années 2010-2015.
Il s’agit là d’une volte-face radicale. Le précédent rapport sur le nucléaire iranien, rendu public en 2005, mettait en avant la détermination de Téhéran de se doter de l’arme nucléaire. C’est sur ce document que s’appuyait le président Bush pour réclamer plus de sanctions et envisager l’emploi de la force pour faire cesser le programme nucléaire iranien.
Téhéran ne s’y est pas trompé et s’est officiellement réjoui du contenu du dernier NIE qui éloigne la perspective d’une attaque préventive menée par les forces américaines.
Erreur ou manœuvre du renseignement américain ?
La publication de ce rapport conduit à formuler plusieurs hypothèses.
Suite : http://www.cf2r.org/fr/article/article-Pourquoi-les-americains-ont-plie-devant-les-iraniens-3-111.php
Le lundi 3 décembre, la Direction nationale du renseignement, qui centralise et synthétise les informations fournies par l’ensemble des agences de renseignement américaines, a rendu public un rapport (National Intelligence Estimate/NIE) estimant que l’Iran a arrêté son programme nucléaire militaire depuis fin 2003 en raison des pressions internationales. Néanmoins, ce rapport considère que si l’effort militaire iranien était relancé mi 2007, Téhéran pourrait théoriquement produire des armes nucléaires à partir des années 2010-2015.
Il s’agit là d’une volte-face radicale. Le précédent rapport sur le nucléaire iranien, rendu public en 2005, mettait en avant la détermination de Téhéran de se doter de l’arme nucléaire. C’est sur ce document que s’appuyait le président Bush pour réclamer plus de sanctions et envisager l’emploi de la force pour faire cesser le programme nucléaire iranien.
Téhéran ne s’y est pas trompé et s’est officiellement réjoui du contenu du dernier NIE qui éloigne la perspective d’une attaque préventive menée par les forces américaines.
Erreur ou manœuvre du renseignement américain ?
La publication de ce rapport conduit à formuler plusieurs hypothèses.
Suite : http://www.cf2r.org/fr/article/article-Pourquoi-les-americains-ont-plie-devant-les-iraniens-3-111.php
Retex Afghanistan: bilan mitigé pour les forces spéciales françaises
Le bilan officiel de leur action est strictement classifié, mais plusieurs éléments peuvent être pointés.
1) Les conditions de leur retrait, d'abord. Elles n'ont jamais été expliquées d'un point de vue militaire. L'état-major des armées le souhaitait depuis plus d'un an et les choses ont trainées, essentiellement pour ne pas trop mécontenter les Américains. Le COS a perdu sept hommes. Pour quel résultat ? S'il était aussi important de tenir le secteur de Spin Boldak, l'une des portes d'entrée depuis le Pakistan, pourquoi l'avoir abandonné à la mi-2006 ?
2) Les conditions d'emploi. Le COS a été employé pour des missions d'infanterie légère, comparable aux commandos de chasse de la guerre d'Algérie. Ce ne sont pas véritablement des opérations spéciales, plus ponctuelles. Le détachement Arès devait tenir un secteur géographique. Il n'a pas participé à des opérations communes avec les Américains et leurs alliés - tous parfaitement anglophones, ce qui n'est évidemment pas le cas des unités françaises. En revanche, il était placé sous le commandement des Américains et devaient faire appel à leurs hélicoptères, faute de voilures tournantes françaises.
3) Cette mission d'infanterie légère a mis en lumière des manques dans la formation des unités de COS. Seul le 1er RPIMa est essentiellement formé de fantassins. Ce n'est ni le cas du 13 ème RDP, ni des commandos marine, ni des commandos de l'air - qui ne sont pas à proprement parler des fantassins. Depuis leur retour, les forces spéciales, en particulier celles de l'armée de terre (BFST), ont modifié leur entrainement, avec par exemple des exercices communs avec des régiments d'infanterie, comme le 1er Tirailleurs.
4) Depuis leur départ, des unités non rattachées au COS effectuent des missions d'encadrement de l'armée nationale afghane, dans le cadre des OMLT (Operationnal Mentoring Liaison Team). Ces missions sont, en théorie, celles d'unités spéciales. Le 13 ème BCA ou la brigade logistique semblent parfaitement faire l'affaire...
5) La communication a été désastreuse. Aucune information officielle, mais des photos vendues au prix fort - par des membres du détachement eux-même - à Paris-Match ou à VSD. Sur l'une d'entre elle, on voyait même le chef d'état-major des armées en visite au camp de Spin Boldak...
1) Les conditions de leur retrait, d'abord. Elles n'ont jamais été expliquées d'un point de vue militaire. L'état-major des armées le souhaitait depuis plus d'un an et les choses ont trainées, essentiellement pour ne pas trop mécontenter les Américains. Le COS a perdu sept hommes. Pour quel résultat ? S'il était aussi important de tenir le secteur de Spin Boldak, l'une des portes d'entrée depuis le Pakistan, pourquoi l'avoir abandonné à la mi-2006 ?
2) Les conditions d'emploi. Le COS a été employé pour des missions d'infanterie légère, comparable aux commandos de chasse de la guerre d'Algérie. Ce ne sont pas véritablement des opérations spéciales, plus ponctuelles. Le détachement Arès devait tenir un secteur géographique. Il n'a pas participé à des opérations communes avec les Américains et leurs alliés - tous parfaitement anglophones, ce qui n'est évidemment pas le cas des unités françaises. En revanche, il était placé sous le commandement des Américains et devaient faire appel à leurs hélicoptères, faute de voilures tournantes françaises.
3) Cette mission d'infanterie légère a mis en lumière des manques dans la formation des unités de COS. Seul le 1er RPIMa est essentiellement formé de fantassins. Ce n'est ni le cas du 13 ème RDP, ni des commandos marine, ni des commandos de l'air - qui ne sont pas à proprement parler des fantassins. Depuis leur retour, les forces spéciales, en particulier celles de l'armée de terre (BFST), ont modifié leur entrainement, avec par exemple des exercices communs avec des régiments d'infanterie, comme le 1er Tirailleurs.
4) Depuis leur départ, des unités non rattachées au COS effectuent des missions d'encadrement de l'armée nationale afghane, dans le cadre des OMLT (Operationnal Mentoring Liaison Team). Ces missions sont, en théorie, celles d'unités spéciales. Le 13 ème BCA ou la brigade logistique semblent parfaitement faire l'affaire...
5) La communication a été désastreuse. Aucune information officielle, mais des photos vendues au prix fort - par des membres du détachement eux-même - à Paris-Match ou à VSD. Sur l'une d'entre elle, on voyait même le chef d'état-major des armées en visite au camp de Spin Boldak...
Belle prise
Manche : La marine surprend un navire chargé de patrouilleurs lance-missiles
http://www.meretmarine.com/diaporama.cfm?id=106461&page=1
Les services du renseignement maritime ont réalisé une « belle pêche », tout récemment, au large de Cherbourg. Profitant de l'intense trafic commercial de la Manche, le Eide Transporter, chargé d'une cargaison très spéciale, tentait de passer inaperçu pour rejoindre l'Atlantique. De loin, ce bateau pouvait être aisément confondu avec un roulier mais il s'agissait, en réalité, d'un navire semi-submersible. Alors qu'il se trouvait à une quinzaine de nautiques des côtes du Cotentin, la Marine nationale a dépêché un hélicoptère Dauphin pour le survoler et se rendre compte, sur place, de la nature de sa cargaison. Le Eide Transporter abritait, en fait, deux patrouilleurs lance-missiles de fabrication russe, destinés au Vietnam. Du type Tarantul V, ces unités de 56 mètres et 500 tonnes sont, notamment, armées de 16 missiles antinavires SSN-X-25. « Cette opération montre le rôle important joué quotidiennement par les acteurs de l'organisation du renseignement maritime, notamment les structures opérationnelles, comme le COM Cherbourg, la chaîne sémaphorique et le centre de renseignement de la marine et, au travers de la coopération inter-administrations, les CROSS », souligne la Marine nationale. Cette dernière estime que la découverte de l'Eide Transporter « souligne que le trafic commercial maritime peut être d'un intérêt militaire direct, à l'exemple du transport de matériel de guerre, y compris en limite de nos eaux territoriales ».
http://www.meretmarine.com/diaporama.cfm?id=106461&page=1
Les services du renseignement maritime ont réalisé une « belle pêche », tout récemment, au large de Cherbourg. Profitant de l'intense trafic commercial de la Manche, le Eide Transporter, chargé d'une cargaison très spéciale, tentait de passer inaperçu pour rejoindre l'Atlantique. De loin, ce bateau pouvait être aisément confondu avec un roulier mais il s'agissait, en réalité, d'un navire semi-submersible. Alors qu'il se trouvait à une quinzaine de nautiques des côtes du Cotentin, la Marine nationale a dépêché un hélicoptère Dauphin pour le survoler et se rendre compte, sur place, de la nature de sa cargaison. Le Eide Transporter abritait, en fait, deux patrouilleurs lance-missiles de fabrication russe, destinés au Vietnam. Du type Tarantul V, ces unités de 56 mètres et 500 tonnes sont, notamment, armées de 16 missiles antinavires SSN-X-25. « Cette opération montre le rôle important joué quotidiennement par les acteurs de l'organisation du renseignement maritime, notamment les structures opérationnelles, comme le COM Cherbourg, la chaîne sémaphorique et le centre de renseignement de la marine et, au travers de la coopération inter-administrations, les CROSS », souligne la Marine nationale. Cette dernière estime que la découverte de l'Eide Transporter « souligne que le trafic commercial maritime peut être d'un intérêt militaire direct, à l'exemple du transport de matériel de guerre, y compris en limite de nos eaux territoriales ».
vendredi, décembre 28, 2007
Selon un psychiatre militaire, "l'idéal de secourir a remplacé l'idéal de combattre"
Lors du colloque organisé lundi par Inflexions, la revue intellectuelle de l'armée de terre, le médecin chef Patrick Clervoy a prononcé une intervention très remarquée, basée sur son expérience de psychiatre et plus spécifiquement de référent du Service de santé des armées en matière de soutien psychologique des forces.
"L'idéal de secourir a remplacé l'idéal de combattre", explique-t-il. "Devant la menace ou la nécessité d'une intervention armée, des militaires me disent: "je ne me suis pas engagé pour cela. L'engagement est présenté comme avant tout humanitaire, qui exclut la notiond 'usagage agressif des armes. Voici des verbes puisés dans le discours humanitaire: défendre, servir, secourir, aider, assister, soulager, protéger, approvisionner, transporter, bâtir, restaurer". Le médecin-chef note "l'absence de verbes relatifs à une action spécificiquement martiale, c'est-à-dire concernant un ennemi désigné qu'il faudrait combattre, détruire, anéantir, percer, écraser, vaincre". Une rupture se produit lorsque le soldat qui a adopté une posture humanitaire se trouve projeté dans une actiond e combat. Leur engagement n'est pas soutenu par un discours de combat".
"Quel discours porte aujourd'hui l'institution militaire dans les médias, quelles sont les images privilégiées dans les reportages ?" s'interroge l'officier psychiatre qui constate "l'évitement des spectacles sanglants". "Le terme verbal défendre n'est-il pas devenu l'euphémisme de celui de combattre. Il y avait autrefois un ministère de la Guerre, devenu ministère des armées, puis aujourd'hui celui de la défense. Ne faudrait-il pas remartialiser notre vocable en parlant de ministère des forces armées? " demande le médecin.
Nous reviendrons sur d'autres thèmes de cette intervention très riche. Patrick Clervoy vient de publier "le syndrome de Lazare, traumatisme psychique et destinée" chez Albin Michel.
Le colloque d'Inflexions, que j'ai eu le plaisir de "modérer", a réuni de nombreuses personnalités du monde intellectuel comme l'historien jean-Noël Jeanneney, l'anthropologue Véronique Nahum-Grappe, le sociologue Michel Maffesoli, le chroniqueur Alain-Gérard Slama, le romancier François Sureau ou le président du Comité consultatif national d'éthique Didier Sicard.
"L'idéal de secourir a remplacé l'idéal de combattre", explique-t-il. "Devant la menace ou la nécessité d'une intervention armée, des militaires me disent: "je ne me suis pas engagé pour cela. L'engagement est présenté comme avant tout humanitaire, qui exclut la notiond 'usagage agressif des armes. Voici des verbes puisés dans le discours humanitaire: défendre, servir, secourir, aider, assister, soulager, protéger, approvisionner, transporter, bâtir, restaurer". Le médecin-chef note "l'absence de verbes relatifs à une action spécificiquement martiale, c'est-à-dire concernant un ennemi désigné qu'il faudrait combattre, détruire, anéantir, percer, écraser, vaincre". Une rupture se produit lorsque le soldat qui a adopté une posture humanitaire se trouve projeté dans une actiond e combat. Leur engagement n'est pas soutenu par un discours de combat".
"Quel discours porte aujourd'hui l'institution militaire dans les médias, quelles sont les images privilégiées dans les reportages ?" s'interroge l'officier psychiatre qui constate "l'évitement des spectacles sanglants". "Le terme verbal défendre n'est-il pas devenu l'euphémisme de celui de combattre. Il y avait autrefois un ministère de la Guerre, devenu ministère des armées, puis aujourd'hui celui de la défense. Ne faudrait-il pas remartialiser notre vocable en parlant de ministère des forces armées? " demande le médecin.
Nous reviendrons sur d'autres thèmes de cette intervention très riche. Patrick Clervoy vient de publier "le syndrome de Lazare, traumatisme psychique et destinée" chez Albin Michel.
Le colloque d'Inflexions, que j'ai eu le plaisir de "modérer", a réuni de nombreuses personnalités du monde intellectuel comme l'historien jean-Noël Jeanneney, l'anthropologue Véronique Nahum-Grappe, le sociologue Michel Maffesoli, le chroniqueur Alain-Gérard Slama, le romancier François Sureau ou le président du Comité consultatif national d'éthique Didier Sicard.
samedi, décembre 15, 2007
jeudi, septembre 13, 2007
Moscou a testé une bombe à effet de souffle, "la plus puissante du monde"
a Russie a testé, mardi 11 septembre, une bombe thermobarique, ou bombe à effet de souffle, surnommée "le père de toutes les bombes". La nouvelle bombe a été présentée par l'adjoint au chef d'état-major général des forces armées russes, Alexandre Roukchine, comme "la plus puissante du monde", "comparable en terme d'efficacité à une charge nucléaire". Utilisant les nanotechnologies et contenant sept tonnes d'explosif, elle aurait la puissance de 44 tonnes de TNT.
Le développement des bombes à effet de souffle remonte à la guerre du Vietnam, lorsque l'armée américaine a mis au point un projectile baptisé "coupeuse de marguerites" (Daisy Cutter) parce que destinée à la déforestation. Ces munitions explosent en deux temps. La bombe russe libére tout d'abord un nuage de combustible de 300 mètres de rayon qui se mélange à l'oxygène ambiant. Puis une seconde explosion enflamme le nuage, faisant le vide dans toute la zone d'explosion et brûlant tout ce qui s'y trouve.
"FAIRE FACE AU TERRORISME"
Selon Alexandre Roukchine, cette arme ne contamine pas l'environnement. Moscou affirme que la puissance de cette arme dépasserait substantiellement celle de la nouvelle bombe à effet de souffle américaine, la MOAB ("Massive Ordnance Air Blast Bomb", bombe de destruction massive par souffle) testée pour la première fois en 2003 par les Américains. La température au foyer d'explosion qu'elle crée serait deux fois plus élevée.
"La nouvelle munition nous permettra de garantir la sécurité de l'Etat et de faire dans le même temps face au terrorisme international, en toute circonstance et en tout lieu", a indiqué Alexandre Roukchine. Moscou a souligné que cette invention militaire ne va à l'encontre d'aucun traité international et que la Russie ne lance aucune course aux armements.
dimanche, septembre 02, 2007
dimanche, juin 17, 2007
La bombe «gay»: quand le Pentagone pensait utiliser la puissance de l’amour
Le laboratoire Wright de l’armée de l’air à Dayton (Ohio, nord) réclamait 7,5 millions de dollars pour développer cette bombe contenant un produit chimique au puissant effet aphrodisiaque qui entraînerait «un comportement homosexuel» censé affecter «le moral et la discipline des unités ennemies».
Le document, déniché en décembre 2004 par le Sunshine Project, une association basée au Texas et en Allemagne qui milite contre les armes biologiques, agite depuis quelques jours la blogosphère et des médias américains.
Le Pentagone a confirmé l’existence de cette proposition mais en a minimisé la portée. «Le ministère de la Défense n’a jamais +creusé+ un tel concept (…) et aucun financement n’a été fourni par le Pentagone», a affirmé un porte-parole militaire, le lieutenant-colonel Brian Maka.
Il rappelle que l’idée faisait partie d’une série de propositions sur des armes non-mortelles, dont un produit chimique rendant les ennemis très sensibles à la lumière du soleil ou un autre rendant des abeilles agressives et les poussant à attaquer des humains.
Edward Hammond, du Sunshine Project, conteste toutefois les affirmations du Pentagone. «La proposition n’a pas été rejetée sur le champ. Elle a été examinée par la suite», a-t-il écrit sur le site internet de l’association.
Il affirme ainsi que l’idée a été insérée en 2000 dans un CD-ROM promotionnel sur les armes non-mortelles par un organisme du Pentagone, basé à Quantico (Virginie, est), qui avait à nouveau repris l’idée en 2001 dans une étude soumise à l’Académie nationale des sciences.
Suite : http://www.liberation.fr/actualite/instantanes/histoiredujour/261412.FR.php?rss=true
Le document, déniché en décembre 2004 par le Sunshine Project, une association basée au Texas et en Allemagne qui milite contre les armes biologiques, agite depuis quelques jours la blogosphère et des médias américains.
Le Pentagone a confirmé l’existence de cette proposition mais en a minimisé la portée. «Le ministère de la Défense n’a jamais +creusé+ un tel concept (…) et aucun financement n’a été fourni par le Pentagone», a affirmé un porte-parole militaire, le lieutenant-colonel Brian Maka.
Il rappelle que l’idée faisait partie d’une série de propositions sur des armes non-mortelles, dont un produit chimique rendant les ennemis très sensibles à la lumière du soleil ou un autre rendant des abeilles agressives et les poussant à attaquer des humains.
Edward Hammond, du Sunshine Project, conteste toutefois les affirmations du Pentagone. «La proposition n’a pas été rejetée sur le champ. Elle a été examinée par la suite», a-t-il écrit sur le site internet de l’association.
Il affirme ainsi que l’idée a été insérée en 2000 dans un CD-ROM promotionnel sur les armes non-mortelles par un organisme du Pentagone, basé à Quantico (Virginie, est), qui avait à nouveau repris l’idée en 2001 dans une étude soumise à l’Académie nationale des sciences.
Suite : http://www.liberation.fr/actualite/instantanes/histoiredujour/261412.FR.php?rss=true
mercredi, mai 23, 2007
mardi, mai 22, 2007
L’Europe est à bout de course
Source : http://www.armees.com/L-Europe-est-a-bout-de-course-predit-Mark-Steyn,10974.html
Mark Steyn, chroniqueur politique et critique culturel, a écrit un livre remarquable, America Alone : The End of the World as We Know It (L’Amérique seule : la fin du monde tel que nous le connaissons, Éditions Regnery). Cet ouvrage allie plusieurs vertus rarement réunies – humour, compte rendu exact et profondeur de la réflexion – pour traiter du thème probablement le plus lourd de conséquence de notre époque : la menace islamique pesant sur l’Occident
Steyn propose une thèse dévastatrice mais la présente en éléments disparates. Je vais donc en faire la synthèse ici.
Il commence par le legs de deux totalitarismes. Traumatisés par l’attrait électoral du fascisme, les États européens de l’après-Deuxième Guerre mondiale furent édifiés du sommet vers la base, « afin d’isoler presque entièrement la classe politique des pressions populistes ». C’est ainsi que l’establishment en est « venu à considérer l’électorat comme des enfants ».
Ensuite, pendant la guerre froide, la menace soviétique incita les Américains, impatientés par le manque de réaction de l’Europe (et du Canada) à prendre en mains leur défense. Cette politique bienveillante et prévoyante conduisit à la victoire en 1991, mais elle eut aussi pour corollaire involontaire et moins salutaire de libérer des fonds européens qui ont été investis dans l’édification de l’État providence. Or celui-ci a eu plusieurs effets pernicieux.
L’État paternaliste a infantilisé les Européens, les portant à se soucier de pseudo-problèmes tels que le réchauffement climatique tout en féminisant les hommes.
Il les a également châtrés en annexant « la plupart des fonctions de l’âge adulte », à commencer par l’instinct de reproduction. Depuis 1980 environ, les taux de naissance ont chuté, érodant les chances des travailleurs actuels de toucher un jour leur retraite.
Structuré sans vision à long terme, il équivaut à une escroquerie pyramidale intergénérationnelle par laquelle les travailleurs doivent compter sur leurs enfants pour payer leur retraite.
L’effondrement démographique indiquait que les peuples indigènes de pays tels que la Russie, l’Italie et l’Espagne sont à l’entrée d’une spirale mortelle de dépopulation.
Tout cela a conduit à un effritement de la confiance, lequel a produit à son tour un « épuisement civilisationnel » privant les Européens des aptitudes nécessaires à défendre leurs valeurs.
Pour garder la machine économique en mouvement, il fallait accepter des travailleurs étrangers. Mais au lieu d’élaborer un plan à long terme pour préparer leurs pays aux millions d’immigrants nécessaires, les élites européennes comptèrent sur le hasard et accueillirent pratiquement tous ceux qui se présentèrent. Par l’effet de la proximité géographique, de l’emballement démographique et d’un contexte favorable aux crises, « l’Islam est maintenant le principal fournisseur de nouveaux Européens ».
En arrivant ainsi dans une période de faiblesse démographique, politique et culturelle, les Musulmans transforment profondément l’Europe. « L’Islam a la jeunesse et la volonté, l’Europe a l’âge et le bien-être. » En d’autres termes : « L’Islam pré-moderne prend le dessus sur le Christianisme postmoderne. » Steyn prédit carrément que la majeure partie du monde occidental « ne survivra pas au XXIe siècle et une grande partie, dont la plupart sinon la totalité des pays européens, disparaîtra pendant notre génération ». Et il ajoute, avec un accent dramatique encore plus prononcé, que nous assistons à « la fin du monde tel que nous le connaissons ».
(Je pense en revanche que l’Europe peut encore éviter ce sort.)
America Alone aborde longuement ce que Steyn appelle « les forces supérieures en jeu dans le monde développé qui ont affaibli l’Europe au point de l’empêcher de résister à son implacable transformation en Eurabia ». La population héritière de l’Europe est déjà dans la place et « la seule question est de savoir à quel point le transfert de propriété sera sanglant ». Il distingue dans les attentats à l’explosif de Madrid et de Londres de même que dans le meurtre de Theo van Gogh à Amsterdam les premières salves de la guerre civile d’Europe et déclare que « l’Europe est la colonie à présent ».
Le titre America Alone (l’Amérique seule) se rapporte à la prévision de Steyn selon laquelle les États-Unis – grâce à leur « profil démographique relativement sain » – seront l’unique survivant de ce chaudron. « L’Europe se meurt et l’Amérique vit. » Ainsi, « le continent est prêt à être conquis, pas l’Amérique ». Le public cible de Steyn est essentiellement américain : prenez garde, dit-il, ou il vous arrivera la même chose. Arrivé à l’essence de sa démonstration, il offre deux conseils :
Premièrement, éviter les « systèmes d’assistance publique surdimensionnés », les déclarer rien moins qu’une menace pour la sécurité nationale, amincir l’État et insister sur les vertus de l’indépendance autosuffisante et de l’innovation individuelle. Deuxièmement, éviter l’« excès de stabilité impériale », ne pas « se recroqueviller dans l’Amérique forteresse », mais détruire l’idéologie de l’Islam radical, favoriser la réforme de l’Islam et étendre la civilisation occidentale en de nouveaux endroits. Les Américains ne trouveront assez de compagnie pour persévérer que s’ils « peuvent réunir la volonté de guider au moins une partie du monde en émergence ». Sinon, nous devons nous attendre à un « nouveau Moyen Âge (…), [à] une planète dont une grande partie sera revenue à l’état primitif ».
Mark Steyn, chroniqueur politique et critique culturel, a écrit un livre remarquable, America Alone : The End of the World as We Know It (L’Amérique seule : la fin du monde tel que nous le connaissons, Éditions Regnery). Cet ouvrage allie plusieurs vertus rarement réunies – humour, compte rendu exact et profondeur de la réflexion – pour traiter du thème probablement le plus lourd de conséquence de notre époque : la menace islamique pesant sur l’Occident
Steyn propose une thèse dévastatrice mais la présente en éléments disparates. Je vais donc en faire la synthèse ici.
Il commence par le legs de deux totalitarismes. Traumatisés par l’attrait électoral du fascisme, les États européens de l’après-Deuxième Guerre mondiale furent édifiés du sommet vers la base, « afin d’isoler presque entièrement la classe politique des pressions populistes ». C’est ainsi que l’establishment en est « venu à considérer l’électorat comme des enfants ».
Ensuite, pendant la guerre froide, la menace soviétique incita les Américains, impatientés par le manque de réaction de l’Europe (et du Canada) à prendre en mains leur défense. Cette politique bienveillante et prévoyante conduisit à la victoire en 1991, mais elle eut aussi pour corollaire involontaire et moins salutaire de libérer des fonds européens qui ont été investis dans l’édification de l’État providence. Or celui-ci a eu plusieurs effets pernicieux.
L’État paternaliste a infantilisé les Européens, les portant à se soucier de pseudo-problèmes tels que le réchauffement climatique tout en féminisant les hommes.
Il les a également châtrés en annexant « la plupart des fonctions de l’âge adulte », à commencer par l’instinct de reproduction. Depuis 1980 environ, les taux de naissance ont chuté, érodant les chances des travailleurs actuels de toucher un jour leur retraite.
Structuré sans vision à long terme, il équivaut à une escroquerie pyramidale intergénérationnelle par laquelle les travailleurs doivent compter sur leurs enfants pour payer leur retraite.
L’effondrement démographique indiquait que les peuples indigènes de pays tels que la Russie, l’Italie et l’Espagne sont à l’entrée d’une spirale mortelle de dépopulation.
Tout cela a conduit à un effritement de la confiance, lequel a produit à son tour un « épuisement civilisationnel » privant les Européens des aptitudes nécessaires à défendre leurs valeurs.
Pour garder la machine économique en mouvement, il fallait accepter des travailleurs étrangers. Mais au lieu d’élaborer un plan à long terme pour préparer leurs pays aux millions d’immigrants nécessaires, les élites européennes comptèrent sur le hasard et accueillirent pratiquement tous ceux qui se présentèrent. Par l’effet de la proximité géographique, de l’emballement démographique et d’un contexte favorable aux crises, « l’Islam est maintenant le principal fournisseur de nouveaux Européens ».
En arrivant ainsi dans une période de faiblesse démographique, politique et culturelle, les Musulmans transforment profondément l’Europe. « L’Islam a la jeunesse et la volonté, l’Europe a l’âge et le bien-être. » En d’autres termes : « L’Islam pré-moderne prend le dessus sur le Christianisme postmoderne. » Steyn prédit carrément que la majeure partie du monde occidental « ne survivra pas au XXIe siècle et une grande partie, dont la plupart sinon la totalité des pays européens, disparaîtra pendant notre génération ». Et il ajoute, avec un accent dramatique encore plus prononcé, que nous assistons à « la fin du monde tel que nous le connaissons ».
(Je pense en revanche que l’Europe peut encore éviter ce sort.)
America Alone aborde longuement ce que Steyn appelle « les forces supérieures en jeu dans le monde développé qui ont affaibli l’Europe au point de l’empêcher de résister à son implacable transformation en Eurabia ». La population héritière de l’Europe est déjà dans la place et « la seule question est de savoir à quel point le transfert de propriété sera sanglant ». Il distingue dans les attentats à l’explosif de Madrid et de Londres de même que dans le meurtre de Theo van Gogh à Amsterdam les premières salves de la guerre civile d’Europe et déclare que « l’Europe est la colonie à présent ».
Le titre America Alone (l’Amérique seule) se rapporte à la prévision de Steyn selon laquelle les États-Unis – grâce à leur « profil démographique relativement sain » – seront l’unique survivant de ce chaudron. « L’Europe se meurt et l’Amérique vit. » Ainsi, « le continent est prêt à être conquis, pas l’Amérique ». Le public cible de Steyn est essentiellement américain : prenez garde, dit-il, ou il vous arrivera la même chose. Arrivé à l’essence de sa démonstration, il offre deux conseils :
Premièrement, éviter les « systèmes d’assistance publique surdimensionnés », les déclarer rien moins qu’une menace pour la sécurité nationale, amincir l’État et insister sur les vertus de l’indépendance autosuffisante et de l’innovation individuelle. Deuxièmement, éviter l’« excès de stabilité impériale », ne pas « se recroqueviller dans l’Amérique forteresse », mais détruire l’idéologie de l’Islam radical, favoriser la réforme de l’Islam et étendre la civilisation occidentale en de nouveaux endroits. Les Américains ne trouveront assez de compagnie pour persévérer que s’ils « peuvent réunir la volonté de guider au moins une partie du monde en émergence ». Sinon, nous devons nous attendre à un « nouveau Moyen Âge (…), [à] une planète dont une grande partie sera revenue à l’état primitif ».
vendredi, avril 27, 2007
samedi, avril 21, 2007
Iran: the Threat of a Nuclear War
General Ivashov
The US and its allies started the psychological preparation of world public opinion for the possibility of using tactical nuclear weapons to resolve 'the Iranian problem'. The US propaganda machine is working hard to create the impression that a 'surgically precise' use of the nuclear weapon with only limited consequences is possible. However, this has been known to be untrue since the 1945 US nuclear strikes on Hiroshima and Nagasaki.
After the very first nuclear strike, it will become totally impossible to prevent the use of all of the available means of mass destruction. In the situation of a mass extermination of their nations, the conflicting sides will resort to whatever means they have without limitations. Therefore, not only the nuclear arsenals of various countries, including those whose nuclear status is not recognized officially, will come into play. No doubt, chemical and biological warfare (and, generally, any poisonous substances), which can be produced on the basis of minimal industrial and economic resources, will be used.
Currently, one can assert that peace and mankind are in great danger.
Consider the military-technical aspect of the situation. Practically, the operation's objective declared by the US - destroying some 1,500 targets on the territory of Iran - cannot be accomplished by the forces already amassed for the mission. This objective can only be met if tactical nuclear munitions are used.
An examination of the military-political aspect of the matter reveals even more significant facts. The attack on Iran is not planned to include a ground offensive. Strikes on selected military and industrial installations can cause a severe damage to the Iranian defense potential and economy. Casualties are likely to be substantial, but not catastrophic from the military point of view. At the same time, it is impossible to gain control of the territory of a country as large as Iran without a ground operation. The planned offensive will entail a consolidation of forces not only in Iran, but also in other Muslim countries and among the public throughout the world. The support for the country suffering from the US-Israeli aggression will soar. Certainly, Washington is aware that the result will be not the strengthening but the loss of US positions in the world. Consequently, the goal of the US attack against Iran has to be seen in a different light. The nuclear offensive must boost the use of nuclear blackmail in global politics by the US and fundamentally transform the world order.
Further evidence of the radicalization of the goals of the US and its allies is available. The early 2007 leaks, which exposed Israel's plans to use three nukes against Iran, were quite dangerous for a country in a hostile environment, but certainly they were deliberate. They meant that the decision on the character of Israel's activity had already been made, and all that remained to be done was to influence public opinion accordingly.
The pretext for the operation against Iran does not appear serious. Judging from both the technical and the political points of view, there is no possibility of it developing nuclear weapons in the near future.
One must remember that allegations of Iraq's possessing weapons of mass destruction were used by the US as a pretext for the war against the country. As a result, Iraq was devastated, and the civilian death toll rose to hundreds of thousands, but no evidence for the claims had ever been discovered.
The really important question is not whether Iran is capable of making nuclear weapons. The only function of small stockpiles of nuclear weapons not backed by various forms of support is that of containment. The threat of a retaliation strike can stop any aggressor. As for attacking other countries and winning a nuclear war in the situation of a conflict with a coalition of major powers, this would require a potential that Iran neither has nor is going to have in the foreseeable future. The allegations that Iran can become a nuclear aggressor are absurd. Anyone having at least some theoretical knowledge of military affairs must understand this.
What is the real reason why the US is unleashing this military conflict?
The activities having consequences of global proportions can only be intended to deal with a global problem. This problem itself is by no means something secret - it is the possibility of a crash of the global financial system based on the US dollar. Currently the mass of US currency exceeds the total worth of US assets by more than a factor of ten. Everything in the US - industry, buildings, high-tech, and so on - has been mortgaged more than ten times all over the world. A debt of such proportions will never be repaid - it can only be relieved.
The dollar amounts on the accounts of individuals, organizations, and state treasuries are a virtual reality. These records are not secured by products, valuables or anything that exists in reality.
Writing-off this US indebtedness to the rest of the world would turn the majority of its population into deceived depositors. It would be the end of the well-established rule of the golden calf. The significance of the coming events is truly epic. This is why the aggressor ignores the global catastrophic consequences of its offensive. The bankrupt 'global bankers' need a force major event of global proportions to get out of the situation.
The solution is already in the plans. The US has nothing to offer the rest of the world to save the declining dollar except for military operations like the ones in Yugoslavia, Afghanistan, and Iraq. But even these local conflicts only yield short-term effects. Something a lot greater is needed, and the need is urgent. The moment is drawing closer when the financial crisis will make the world realize that all of the US assets, all of its industrial, technological, and other potentials do not rightfully belong to the country. Then, it must be confiscated to compensate the victims, and the rights of ownership of everything bought for dollars all over the world - everything drawn from the wealth of various nations - are to be revised.
What might cause the force major event of the required scale? Everything seems to indicate that Israel will be sacrificed. Its involvement in a war with Iran - especially in a nuclear war - is bound to trigger a global catastrophe. The statehoods of Israel and Iran are based on the countries' official religions. A military conflict between Israel and Iran will immediately evolve into a religious one, a conflict between Judaism and Islam. Due to the presence of numerous Jewish and Muslim populations in the developed countries, this would make a global bloodbath inevitable. All of the active forces of most of the countries of the world would end up fighting, with almost no room for neutrality left. Judging by the increasingly massive acquisitions of the residential housing for the Israeli citizens, especially in Russia and Ukraine, a lot of people already have an idea of what the future holds. However, it is hard to imagine a quiet heaven where one might hide from the coming doom. Forecasts of the territorial distribution of the fighting, the quantities and the efficiency of the armaments involved, the profound character of the underlying roots of the conflict and the severity of the religious strife all leave no doubt that this clash will be in all respects much more nightmarish than WWII.
So far, the response of the world's major political players to the developments gives no cause for optimism. The inconsequent UN resolutions concerning Iran, the attempts to appease the aggressor who no longer disguises his intentions are reminiscent of the Munich Pact on the eve of WWII. The intense shuttle diplomacy focusing on all sorts of international problems except for the main one discussed above is also indicative of the problem. This is a usual practice on the eve of a war, aiming to provide for alliances with third-party countries or to ensure their neutrality. Such politics seeks to avert or soften the first strikes, which would be the most sudden and devastating ones.
Is it possible to prevent the bloodshed?
The only efficient argument that might stop the aggressors is the threat of their total global isolation for instigating a nuclear war. The implementation of the scenario described above can be made impossible by a complete absence of allies for the US-Israeli tandem, combined with loud public protests in the countries. Therefore, these days a definite and uncompromising stance of country leaders, governments, politicians, public figures, religious leaders, scientists, and artists with respect to the prepared nuclear aggression would be an invaluable service to mankind.
The coordinated public activities must be organized with the promptness adequate to the war-time conditions. The forces of aggression have already been amassed and concentrated at the starting positions in the state of full combat readiness. The US military do not make it a secret that everything can be a matter of weeks or even days. There are indirect indications that the US will launch a nuclear strike on Iran already in April, 2007. After the very first nuclear blast, mankind will find itself in an entirely new world, an absolutely inhumane one. The chances to prevent this outcome must be used completely.
General Leonid Ivashov is the vice-president of the Academy on geopolitical affairs. He was the chief of the department for General affairs in the Soviet Union’s ministry of Defense, secretary of the Council of defense ministers of the Community of independant states (CIS), chief of the Military cooperation department at the Russian federation’s Ministry of defense and Joint chief of staff of the Russian armies. General Ivashof is a frequent contributor to Global Research.
Traduction (Partielle)
le général russe Leonid Ivachov (cr) estime que la détermination du gouvernement Bush de lancer une frappe nucléaire contre l’Iran est motivée par le krach inévitable du système financier mondial. Vice-président de l’Académie russe des Affaires géopolitiques, le général Ivachov a mis en garde à maintes reprises contre les plans de Washington visant l’Iran, peut-être avec l’aide d’Israël.
Dans un article paru le 30 mars dans le journal de sa Fondation de la culture stratégique, repris le 9 avril dans la publication online Global Research, Ivashov écrit : « Quelle est la véritable raison pour laquelle les Etats-Unis déclencheraient ce conflit militaire ? Des activités ayant des conséquences de proportion mondiale ne peuvent être destinées qu’à traiter un problème mondial. Ce problème n’est en aucun cas secret - c’est la possibilité d’un krach du système financier international sur le dollar américain. Actuellement, la masse de la monnaie américaine dépasse la valeur totale de tous les avoirs américains d’un facteur de dix. Tout ce qui se trouve aux Etats-Unis - industries, immeubles, technologies de pointe, etc. - a été hypothéqué plus de dix fois partout dans le monde. Une dette d’une telle ampleur ne pourra jamais être remboursée, elle ne peut qu’être remise.
« Les montants en dollars figurant sur les comptes d’individus, d’organisations et de Trésors publics constituent une réalité virtuelle. Ces entrées ne s’appuient pas sur des produits, des objets de valeur ou quoi que ce soit existant dans la réalité. »
Si cet endettement américain est simplement éliminé, écrit Ivachov, « ce sera la fin de la règle bien établi du veau d’or. L’importance des événements à venir est réellement épique. C’est pourquoi l’agresseur ignore les conséquences catastrophiques globales de son offensive. Les “banquiers mondiaux” en faillite ont besoin d’un événement de force majeure de proportions mondiales pour s’en sortir.
« La solution est déjà prévue. Les Etats-Unis n’ont rien d’autre à offrir au monde pour sauver un dollar en déclin que des opérations militaires comme celles en Yougoslavie, en Afghanistan et en Irak. Et même ces conflits locaux ne donnent que des effets à court terme. On a besoin de quelque chose de beaucoup plus important, et ce besoin est urgent. » Le général Ivachov esquisse ensuite un scénario cauchemardesque de conflit entre les Etats-Unis et l’Iran, menant à une guerre de religions asymétrique qui serait encore plus catastrophique que la Deuxième Guerre mondiale.
The US and its allies started the psychological preparation of world public opinion for the possibility of using tactical nuclear weapons to resolve 'the Iranian problem'. The US propaganda machine is working hard to create the impression that a 'surgically precise' use of the nuclear weapon with only limited consequences is possible. However, this has been known to be untrue since the 1945 US nuclear strikes on Hiroshima and Nagasaki.
After the very first nuclear strike, it will become totally impossible to prevent the use of all of the available means of mass destruction. In the situation of a mass extermination of their nations, the conflicting sides will resort to whatever means they have without limitations. Therefore, not only the nuclear arsenals of various countries, including those whose nuclear status is not recognized officially, will come into play. No doubt, chemical and biological warfare (and, generally, any poisonous substances), which can be produced on the basis of minimal industrial and economic resources, will be used.
Currently, one can assert that peace and mankind are in great danger.
Consider the military-technical aspect of the situation. Practically, the operation's objective declared by the US - destroying some 1,500 targets on the territory of Iran - cannot be accomplished by the forces already amassed for the mission. This objective can only be met if tactical nuclear munitions are used.
An examination of the military-political aspect of the matter reveals even more significant facts. The attack on Iran is not planned to include a ground offensive. Strikes on selected military and industrial installations can cause a severe damage to the Iranian defense potential and economy. Casualties are likely to be substantial, but not catastrophic from the military point of view. At the same time, it is impossible to gain control of the territory of a country as large as Iran without a ground operation. The planned offensive will entail a consolidation of forces not only in Iran, but also in other Muslim countries and among the public throughout the world. The support for the country suffering from the US-Israeli aggression will soar. Certainly, Washington is aware that the result will be not the strengthening but the loss of US positions in the world. Consequently, the goal of the US attack against Iran has to be seen in a different light. The nuclear offensive must boost the use of nuclear blackmail in global politics by the US and fundamentally transform the world order.
Further evidence of the radicalization of the goals of the US and its allies is available. The early 2007 leaks, which exposed Israel's plans to use three nukes against Iran, were quite dangerous for a country in a hostile environment, but certainly they were deliberate. They meant that the decision on the character of Israel's activity had already been made, and all that remained to be done was to influence public opinion accordingly.
The pretext for the operation against Iran does not appear serious. Judging from both the technical and the political points of view, there is no possibility of it developing nuclear weapons in the near future.
One must remember that allegations of Iraq's possessing weapons of mass destruction were used by the US as a pretext for the war against the country. As a result, Iraq was devastated, and the civilian death toll rose to hundreds of thousands, but no evidence for the claims had ever been discovered.
The really important question is not whether Iran is capable of making nuclear weapons. The only function of small stockpiles of nuclear weapons not backed by various forms of support is that of containment. The threat of a retaliation strike can stop any aggressor. As for attacking other countries and winning a nuclear war in the situation of a conflict with a coalition of major powers, this would require a potential that Iran neither has nor is going to have in the foreseeable future. The allegations that Iran can become a nuclear aggressor are absurd. Anyone having at least some theoretical knowledge of military affairs must understand this.
What is the real reason why the US is unleashing this military conflict?
The activities having consequences of global proportions can only be intended to deal with a global problem. This problem itself is by no means something secret - it is the possibility of a crash of the global financial system based on the US dollar. Currently the mass of US currency exceeds the total worth of US assets by more than a factor of ten. Everything in the US - industry, buildings, high-tech, and so on - has been mortgaged more than ten times all over the world. A debt of such proportions will never be repaid - it can only be relieved.
The dollar amounts on the accounts of individuals, organizations, and state treasuries are a virtual reality. These records are not secured by products, valuables or anything that exists in reality.
Writing-off this US indebtedness to the rest of the world would turn the majority of its population into deceived depositors. It would be the end of the well-established rule of the golden calf. The significance of the coming events is truly epic. This is why the aggressor ignores the global catastrophic consequences of its offensive. The bankrupt 'global bankers' need a force major event of global proportions to get out of the situation.
The solution is already in the plans. The US has nothing to offer the rest of the world to save the declining dollar except for military operations like the ones in Yugoslavia, Afghanistan, and Iraq. But even these local conflicts only yield short-term effects. Something a lot greater is needed, and the need is urgent. The moment is drawing closer when the financial crisis will make the world realize that all of the US assets, all of its industrial, technological, and other potentials do not rightfully belong to the country. Then, it must be confiscated to compensate the victims, and the rights of ownership of everything bought for dollars all over the world - everything drawn from the wealth of various nations - are to be revised.
What might cause the force major event of the required scale? Everything seems to indicate that Israel will be sacrificed. Its involvement in a war with Iran - especially in a nuclear war - is bound to trigger a global catastrophe. The statehoods of Israel and Iran are based on the countries' official religions. A military conflict between Israel and Iran will immediately evolve into a religious one, a conflict between Judaism and Islam. Due to the presence of numerous Jewish and Muslim populations in the developed countries, this would make a global bloodbath inevitable. All of the active forces of most of the countries of the world would end up fighting, with almost no room for neutrality left. Judging by the increasingly massive acquisitions of the residential housing for the Israeli citizens, especially in Russia and Ukraine, a lot of people already have an idea of what the future holds. However, it is hard to imagine a quiet heaven where one might hide from the coming doom. Forecasts of the territorial distribution of the fighting, the quantities and the efficiency of the armaments involved, the profound character of the underlying roots of the conflict and the severity of the religious strife all leave no doubt that this clash will be in all respects much more nightmarish than WWII.
So far, the response of the world's major political players to the developments gives no cause for optimism. The inconsequent UN resolutions concerning Iran, the attempts to appease the aggressor who no longer disguises his intentions are reminiscent of the Munich Pact on the eve of WWII. The intense shuttle diplomacy focusing on all sorts of international problems except for the main one discussed above is also indicative of the problem. This is a usual practice on the eve of a war, aiming to provide for alliances with third-party countries or to ensure their neutrality. Such politics seeks to avert or soften the first strikes, which would be the most sudden and devastating ones.
Is it possible to prevent the bloodshed?
The only efficient argument that might stop the aggressors is the threat of their total global isolation for instigating a nuclear war. The implementation of the scenario described above can be made impossible by a complete absence of allies for the US-Israeli tandem, combined with loud public protests in the countries. Therefore, these days a definite and uncompromising stance of country leaders, governments, politicians, public figures, religious leaders, scientists, and artists with respect to the prepared nuclear aggression would be an invaluable service to mankind.
The coordinated public activities must be organized with the promptness adequate to the war-time conditions. The forces of aggression have already been amassed and concentrated at the starting positions in the state of full combat readiness. The US military do not make it a secret that everything can be a matter of weeks or even days. There are indirect indications that the US will launch a nuclear strike on Iran already in April, 2007. After the very first nuclear blast, mankind will find itself in an entirely new world, an absolutely inhumane one. The chances to prevent this outcome must be used completely.
General Leonid Ivashov is the vice-president of the Academy on geopolitical affairs. He was the chief of the department for General affairs in the Soviet Union’s ministry of Defense, secretary of the Council of defense ministers of the Community of independant states (CIS), chief of the Military cooperation department at the Russian federation’s Ministry of defense and Joint chief of staff of the Russian armies. General Ivashof is a frequent contributor to Global Research.
Traduction (Partielle)
le général russe Leonid Ivachov (cr) estime que la détermination du gouvernement Bush de lancer une frappe nucléaire contre l’Iran est motivée par le krach inévitable du système financier mondial. Vice-président de l’Académie russe des Affaires géopolitiques, le général Ivachov a mis en garde à maintes reprises contre les plans de Washington visant l’Iran, peut-être avec l’aide d’Israël.
Dans un article paru le 30 mars dans le journal de sa Fondation de la culture stratégique, repris le 9 avril dans la publication online Global Research, Ivashov écrit : « Quelle est la véritable raison pour laquelle les Etats-Unis déclencheraient ce conflit militaire ? Des activités ayant des conséquences de proportion mondiale ne peuvent être destinées qu’à traiter un problème mondial. Ce problème n’est en aucun cas secret - c’est la possibilité d’un krach du système financier international sur le dollar américain. Actuellement, la masse de la monnaie américaine dépasse la valeur totale de tous les avoirs américains d’un facteur de dix. Tout ce qui se trouve aux Etats-Unis - industries, immeubles, technologies de pointe, etc. - a été hypothéqué plus de dix fois partout dans le monde. Une dette d’une telle ampleur ne pourra jamais être remboursée, elle ne peut qu’être remise.
« Les montants en dollars figurant sur les comptes d’individus, d’organisations et de Trésors publics constituent une réalité virtuelle. Ces entrées ne s’appuient pas sur des produits, des objets de valeur ou quoi que ce soit existant dans la réalité. »
Si cet endettement américain est simplement éliminé, écrit Ivachov, « ce sera la fin de la règle bien établi du veau d’or. L’importance des événements à venir est réellement épique. C’est pourquoi l’agresseur ignore les conséquences catastrophiques globales de son offensive. Les “banquiers mondiaux” en faillite ont besoin d’un événement de force majeure de proportions mondiales pour s’en sortir.
« La solution est déjà prévue. Les Etats-Unis n’ont rien d’autre à offrir au monde pour sauver un dollar en déclin que des opérations militaires comme celles en Yougoslavie, en Afghanistan et en Irak. Et même ces conflits locaux ne donnent que des effets à court terme. On a besoin de quelque chose de beaucoup plus important, et ce besoin est urgent. » Le général Ivachov esquisse ensuite un scénario cauchemardesque de conflit entre les Etats-Unis et l’Iran, menant à une guerre de religions asymétrique qui serait encore plus catastrophique que la Deuxième Guerre mondiale.
Les Etats-Unis cachent des centainers de bombes atomiques en Europe
Une chaîne de télévision italienne a fait état de la dissimulation par les Etats-Unis des centaines de bombes atomiques dans les pays européens. La chaîne de télévision "RAINEWS Venti Quatro Ore" lors d'un reportage spécial diffusé jeudi sur le nombre des missiles américains équipés d'ogives nucléaires qui sont déployés en Europe, a révélé qu'actuellement, plus de 480 bombes atomiques américaines existaient dans divers pays européens dont l'Italie. Selon ce rapport, 50 bombes nucléaires américaines se trouvent dans la ville italienne d'Oviano et 40 ogives nucléaires sur la base de Guedi au nord du pays
vendredi, avril 13, 2007
samedi, avril 07, 2007
Moscou ne voit aucune raison de s'attendre à une attaque des Etats-Unis contre l'Iran
MOSCOU, 6 avril - RIA Novosti. Les contacts entre la Russie et les Etats ne fournissent aucune raison de s'attendre à une frappe des Etats-Unis contre l'Iran dans les prochains jours, a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères, Alexandre Lossioukov, interrogé par RIA Novosti.
"Nos discussions avec la partie américaine ne signifient aucunement qu'il faille s'attendre à cela", a dit le diplomate en commentant les informations parues dans la presse selon lesquelles les Etats-Unis pourraient attaquer l'Iran le matin du 6 avril.
"Je suis plus que certain que demain matin il n'y aura aucune frappe et à cet égard il n'y a pas lieu de verser dans la panique. Il n'existe aucun signe annonciateur d'une telle chose", a souligné le vice-ministre russe des Affaires étrangères.
Plusieurs médias avaient annoncé qu'une opération militaire baptisée "Morsure" serait lancé contre l'Iran à 4 heures le matin du 6 avril et qu'elle devrait durer un peu plus de 12 heures. Au cours de cette période il était prévu de porter des frappes massives au missile et à la bombe contre les sites nucléaires de la République islamique. Les Etats-Unis n'envisageraient pas de mener des opérations terrestres dans ce pays.
En attendant, le renseignement militaire russe a observé un regain d'activité des forces aériennes américaines le long de la frontière de l'Iran.
"Ces derniers temps le renseignement militaire a obtenu des données attestant une activation des préparatifs des forces aériennes américaines en vue d'opérations tant aériennes que terrestres contre l'Iran", a annoncé à RIA Novosti une source militaire russe haut placée. Selon elle, le Pentagone cherche le plan optimal qui permettrait aux Américains de mettre l'Iran à genoux avec un minimum de pertes.
Pour la première fois depuis quatre ans la présence des forces navales américaines dans le golfe Persique a retrouvé le niveau qu'elle avait la veille de l'invasion de l'Irak en mars 2003.
Les Etats-Unis ont transféré dans le golfe Persique un groupe aéronaval d'attaque conduit par le porte-avions Dwight D. Eisenhower accompagné du destroyer Anzio.
Un deuxième groupe aéronaval conduit par le porte-avions Stennis se trouve dans le nord de la mer d'Arabie. 30 navires américains et 15 bâtiments appartenant aux partenaires de coalition des Etats-Unis patrouillent dans cette zone contrôlée par la 5e Flotte de l'US Navy.
"Nos discussions avec la partie américaine ne signifient aucunement qu'il faille s'attendre à cela", a dit le diplomate en commentant les informations parues dans la presse selon lesquelles les Etats-Unis pourraient attaquer l'Iran le matin du 6 avril.
"Je suis plus que certain que demain matin il n'y aura aucune frappe et à cet égard il n'y a pas lieu de verser dans la panique. Il n'existe aucun signe annonciateur d'une telle chose", a souligné le vice-ministre russe des Affaires étrangères.
Plusieurs médias avaient annoncé qu'une opération militaire baptisée "Morsure" serait lancé contre l'Iran à 4 heures le matin du 6 avril et qu'elle devrait durer un peu plus de 12 heures. Au cours de cette période il était prévu de porter des frappes massives au missile et à la bombe contre les sites nucléaires de la République islamique. Les Etats-Unis n'envisageraient pas de mener des opérations terrestres dans ce pays.
En attendant, le renseignement militaire russe a observé un regain d'activité des forces aériennes américaines le long de la frontière de l'Iran.
"Ces derniers temps le renseignement militaire a obtenu des données attestant une activation des préparatifs des forces aériennes américaines en vue d'opérations tant aériennes que terrestres contre l'Iran", a annoncé à RIA Novosti une source militaire russe haut placée. Selon elle, le Pentagone cherche le plan optimal qui permettrait aux Américains de mettre l'Iran à genoux avec un minimum de pertes.
Pour la première fois depuis quatre ans la présence des forces navales américaines dans le golfe Persique a retrouvé le niveau qu'elle avait la veille de l'invasion de l'Irak en mars 2003.
Les Etats-Unis ont transféré dans le golfe Persique un groupe aéronaval d'attaque conduit par le porte-avions Dwight D. Eisenhower accompagné du destroyer Anzio.
Un deuxième groupe aéronaval conduit par le porte-avions Stennis se trouve dans le nord de la mer d'Arabie. 30 navires américains et 15 bâtiments appartenant aux partenaires de coalition des Etats-Unis patrouillent dans cette zone contrôlée par la 5e Flotte de l'US Navy.
jeudi, mars 29, 2007
Une superbombe américaine pour frapper l'Iran? (expert russe)
MOSCOU, 28 mars - RIA Novosti. Début mars, le Pentagone a testé avec succès une nouvelle bombe téléguidée super-lourde, destinée à détruire des cibles fortifiées. Les essais ont eu lieu sur le polygone White Sands Missile Range dans le désert du Nouveau-Mexique.
De l'avis de l'éminent expert militaire russe Leonid Ivachov, vice-président de l'Académie des problèmes géopolitiques, ce fait est très significatif compte tenu de la tension qui monte autour de l'Iran.
Comme tout l'indique aujourd'hui, Washington s'apprête à employer la force contre la République Islamique. Trois groupements de porte-avions concentrés à proximité de ses frontières comptent 450 avions et plus de 500 missiles de croisière, ce qui constitue une force imposante. A en juger par les récentes déclarations du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, l'Iran occupe une position très rigide face aux sanctions économiques et militaires du Conseil de sécurité de l'ONU. Par conséquent, la probabilité d'un conflit armé s'accroît considérablement. Il ne fait pas de doute que, si les Américains décident de détruire les sites nucléaires de l'Iran, ils emploieront leur superbombe. Ils ne manquent pas l'occasion de tester de nouvelles armes dans les conditions réelles d'actions militaires. Selon les spécialistes de notre académie, l'emploi d'armes nucléaires n'est pas non plus exclu. Que ce soit par les Etats-Unis, avec emploi d'ogives nucléaires de pénétration profonde, que par Israël, en riposte aux attaques de missiles de la part de l'Iran.
La Maison Blanche a l'intention d'employer la nouvelle arme avant tout pour détruire des bunkers en béton armé, ainsi que les profonds abris souterrains où se trouvent des usines de fabrication d'uranium enrichi ou les entrepôts de stockage de combustible. Le contrat de développement de la nouvelle superbombe est en voie de réalisation depuis quatre ans. En 2004, le ministère des Forces de l'Air des Etats-Unis avait conclu un contrat approprié d'un coût de 30 millions de dollars avec la firme Boeing.
Ces bombes seront montées à bord de bombardiers B-52 et B-2 et larguées à de hautes altitudes contre des cibles protégées qu'il est impossible de détruire par d'autres moyens. Au cours des prochains essais, ces bombes seront larguées du bombardier B-52. La nouvelle bombe du Pentagone est 10 fois plus puissante que la bombe BLU-109 anti-bunker des forces aériennes américaines et israéliennes.
Pour l'instant, tout porte à croire que l'Iran tiendra jusqu'au bout pour répéter le sort de l'Irak. Le groupement aérien et maritime américain sera prêt à porter des coups dans les prochaines semaines, estime Leonid Ivachov.
De l'avis de l'éminent expert militaire russe Leonid Ivachov, vice-président de l'Académie des problèmes géopolitiques, ce fait est très significatif compte tenu de la tension qui monte autour de l'Iran.
Comme tout l'indique aujourd'hui, Washington s'apprête à employer la force contre la République Islamique. Trois groupements de porte-avions concentrés à proximité de ses frontières comptent 450 avions et plus de 500 missiles de croisière, ce qui constitue une force imposante. A en juger par les récentes déclarations du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, l'Iran occupe une position très rigide face aux sanctions économiques et militaires du Conseil de sécurité de l'ONU. Par conséquent, la probabilité d'un conflit armé s'accroît considérablement. Il ne fait pas de doute que, si les Américains décident de détruire les sites nucléaires de l'Iran, ils emploieront leur superbombe. Ils ne manquent pas l'occasion de tester de nouvelles armes dans les conditions réelles d'actions militaires. Selon les spécialistes de notre académie, l'emploi d'armes nucléaires n'est pas non plus exclu. Que ce soit par les Etats-Unis, avec emploi d'ogives nucléaires de pénétration profonde, que par Israël, en riposte aux attaques de missiles de la part de l'Iran.
La Maison Blanche a l'intention d'employer la nouvelle arme avant tout pour détruire des bunkers en béton armé, ainsi que les profonds abris souterrains où se trouvent des usines de fabrication d'uranium enrichi ou les entrepôts de stockage de combustible. Le contrat de développement de la nouvelle superbombe est en voie de réalisation depuis quatre ans. En 2004, le ministère des Forces de l'Air des Etats-Unis avait conclu un contrat approprié d'un coût de 30 millions de dollars avec la firme Boeing.
Ces bombes seront montées à bord de bombardiers B-52 et B-2 et larguées à de hautes altitudes contre des cibles protégées qu'il est impossible de détruire par d'autres moyens. Au cours des prochains essais, ces bombes seront larguées du bombardier B-52. La nouvelle bombe du Pentagone est 10 fois plus puissante que la bombe BLU-109 anti-bunker des forces aériennes américaines et israéliennes.
Pour l'instant, tout porte à croire que l'Iran tiendra jusqu'au bout pour répéter le sort de l'Irak. Le groupement aérien et maritime américain sera prêt à porter des coups dans les prochaines semaines, estime Leonid Ivachov.
jeudi, mars 22, 2007
L'Iran serait attaqué début avril (experts militaires russes)
MOSCOU, 19 mars - RIA Novosti. Les experts militaires russes estiment que la planification de l'attaque militaire américaine contre l'Iran a passé le point de non retour le 20 février, lorsque le directeur de l'AIEA, Mohammed ElBaradei, a reconnu, dans son rapport, l'incapacité de l'Agence de "confirmer le caractère pacifique du programme nucléaire de l'Iran".
Selon l'hebdomadaire russe Argoumenty nedeli, une action militaire se déroulera au cours de la première semaine d'avril, avant les Pâques catholique et orthodoxe (cette année elles sont célébrées le 8), lorsque l' "opinion occidentale" sera en congé. Il se peut aussi que l'Iran soit frappé le vendredi 6, jour férié dans les pays musulmans. D'après le schéma américain, ce sera une frappe d'un seul jour qui durera 12 heures, de 4 heures de matin à 16 heures d'après-midi. Le nom de code de l'opération est à ce jour "Bite" en anglais (Morsure). Une vingtaine d'installations iraniennes devraient être touchées. A leur nombre, des centrifugeuses d'enrichissement d'uranium, des centres d'études et des laboratoires. Mais le premier bloc de la centrale nucléaire de Bouchehr ne sera pas touché. Par contre, les Américains neutraliseront la DCA, couleront plusieurs bâtiments de guerre iraniens dans le Golfe et détruiront les postes clefs de commandement des forces armées.
Autant de mesures qui devraient ôter à Téhéran toute capacité de riposter. L'Iran projetait de couler plusieurs pétroliers dans le détroit d'Ormuz dans le but de couper l'approvisionnement des marchés internationaux en pétrole et de frapper au missile Israël.
Les analystes affirment que les frappes américaines seront lancées depuis l'île de Diego-Garcia, dans l'océan Indien, d'où décolleront des bombardiers à long rayon d'action B-52 avec à leur bord des missiles de croisière ; par l'aviation embarquée des porte-avions américains déployés dans le Golfe et faisant partie de la 6e Flotte américaine en Méditerranée ; des missiles de croisière seront également tirés depuis les sous-marins concentrés dans le Pacifique et au large de l'Arabie.
Résultat, le programme nucléaire iranien sera rejeté de plusieurs années en arrière. Dans des entretiens privés, des généraux américains supposent que les délais de déploiement de la défense antimissile américaine en Europe peuvent être reportés à plus tard. Autre événement prévu, le baril de pétrole pourrait s'envoler à 75-80 dollars et ce pour une période prolongée.
Entre-temps, la nouvelle résolution sur l'Iran et dont le projet a été adopté par les cinq membres permanents du Conseil de sécurité et l'Allemagne devrait être votée au CS dès cette semaine. Le texte prévoit des sanctions à l'encontre de 10 entreprises publiques iraniennes et de trois compagnies relevant du Corps des gardiens de la révolution islamique, unité d'élite aux ordres du leader spirituel de la République islamique, l'ayatollah Ali Khamenei. Des sanctions sont aussi prévues contre 15 personnes physiques : huit dirigeants haut placés de sociétés d'Etat et sept personnages clefs au Corps des gardiens de la révolution islamique.
Selon l'hebdomadaire russe Argoumenty nedeli, une action militaire se déroulera au cours de la première semaine d'avril, avant les Pâques catholique et orthodoxe (cette année elles sont célébrées le 8), lorsque l' "opinion occidentale" sera en congé. Il se peut aussi que l'Iran soit frappé le vendredi 6, jour férié dans les pays musulmans. D'après le schéma américain, ce sera une frappe d'un seul jour qui durera 12 heures, de 4 heures de matin à 16 heures d'après-midi. Le nom de code de l'opération est à ce jour "Bite" en anglais (Morsure). Une vingtaine d'installations iraniennes devraient être touchées. A leur nombre, des centrifugeuses d'enrichissement d'uranium, des centres d'études et des laboratoires. Mais le premier bloc de la centrale nucléaire de Bouchehr ne sera pas touché. Par contre, les Américains neutraliseront la DCA, couleront plusieurs bâtiments de guerre iraniens dans le Golfe et détruiront les postes clefs de commandement des forces armées.
Autant de mesures qui devraient ôter à Téhéran toute capacité de riposter. L'Iran projetait de couler plusieurs pétroliers dans le détroit d'Ormuz dans le but de couper l'approvisionnement des marchés internationaux en pétrole et de frapper au missile Israël.
Les analystes affirment que les frappes américaines seront lancées depuis l'île de Diego-Garcia, dans l'océan Indien, d'où décolleront des bombardiers à long rayon d'action B-52 avec à leur bord des missiles de croisière ; par l'aviation embarquée des porte-avions américains déployés dans le Golfe et faisant partie de la 6e Flotte américaine en Méditerranée ; des missiles de croisière seront également tirés depuis les sous-marins concentrés dans le Pacifique et au large de l'Arabie.
Résultat, le programme nucléaire iranien sera rejeté de plusieurs années en arrière. Dans des entretiens privés, des généraux américains supposent que les délais de déploiement de la défense antimissile américaine en Europe peuvent être reportés à plus tard. Autre événement prévu, le baril de pétrole pourrait s'envoler à 75-80 dollars et ce pour une période prolongée.
Entre-temps, la nouvelle résolution sur l'Iran et dont le projet a été adopté par les cinq membres permanents du Conseil de sécurité et l'Allemagne devrait être votée au CS dès cette semaine. Le texte prévoit des sanctions à l'encontre de 10 entreprises publiques iraniennes et de trois compagnies relevant du Corps des gardiens de la révolution islamique, unité d'élite aux ordres du leader spirituel de la République islamique, l'ayatollah Ali Khamenei. Des sanctions sont aussi prévues contre 15 personnes physiques : huit dirigeants haut placés de sociétés d'Etat et sept personnages clefs au Corps des gardiens de la révolution islamique.
L'Iran a conçu un nouveau système de DCA
TEHERAN, 16 mars - RIA Novosti. Les militaires iraniens ont développé un nouveau système mobile de défense sol-air capable de tirer simultanément deux missiles contre des cibles aériennes.
La télévision iranienne a annoncé vendredi que le nouveau système avait été testé avec succès. Il est capable de frapper des cibles aériennes avec une grande précision, quelles que soient les conditions atmosphériques.
Ataollah Salehi, commandant en chef des forces armées iraniennes, qui assistait à la démonstration des capacités du nouveau moyen de DCA, a hautement apprécié la capacité combative de l'armée iranienne.
"Si nos ennemis décident d'accomplir cet acte inconsidéré (attaquer l'Iran), ils seront pris au dépourvu", a souligné Salehi.
La télévision iranienne a annoncé vendredi que le nouveau système avait été testé avec succès. Il est capable de frapper des cibles aériennes avec une grande précision, quelles que soient les conditions atmosphériques.
Ataollah Salehi, commandant en chef des forces armées iraniennes, qui assistait à la démonstration des capacités du nouveau moyen de DCA, a hautement apprécié la capacité combative de l'armée iranienne.
"Si nos ennemis décident d'accomplir cet acte inconsidéré (attaquer l'Iran), ils seront pris au dépourvu", a souligné Salehi.
Le Pentagone va attaquer des cibles militaires iraniennes (expert russe)
MOSCOU, 21 mars - RIA Novosti. Le Pentagone projette de mener prochainement une attaque massive contre l'infrastructure militaire iranienne, estime le général Leonid Ivachov, vice-président de l'Académie de sciences géopolitiques.
"Je n'ai aucun doute quant à la réalité de cette opération ou, plus précisément, de cette agression contre l'Iran", a déclaré le général russe dans un entretien à RIA Novosti mercredi.
Selon lui, en témoignent notamment la conférence début mars à Washington du Comité américano-israélien (AIPAC), qui a décidé d'appuyer l'administration Bush, ainsi que le fait que quelques jours après le Congrès US a révoqué son propre amendement interdisant au président d'attaquer l'Iran sans son aval.
"Nous en avons tiré la conclusion que cette opération aurait bien lieu. Autrement dit, la communauté israélienne des Etats-Unis et la direction israélienne - représentée à cette conférence par la ministre des Affaires étrangères de l'Etat hébreu - ont formulé la directive d'attaquer l'Iran", a noté l'expert.
Mais les Etats-Unis ne projettent pas d'opération terrestre. "Selon toute évidence, il n'y aura pas d'invasion terrestre. Ce seront des frappes aériennes massives et d'usure, dans le but de détruire le potentiel militaire de la résistance, les centres de direction administrative, les installations économiques clefs et, si possible, une partie de la direction iranienne", a souligné l'expert.
Le général Ivachov n'a pas écarté l'éventualité de frappes au moyen d'armes nucléaires tactiques contre les sites nucléaires iraniens. "Il se peut qu'on fasse appel à des charges nucléaires de faible puissance", a-t-il supposé.
L'action du Pentagone sera en mesure de paralyser la vie dans le pays, d'y semer la panique et, d'une manière générale, d'instaurer un climat de chaos et d'incertitude", a affirmé l'expert.
"Cela pourrait raviver les luttes pour le pouvoir à l'intérieur de l'Iran. Une mission de paix devra suivre pour mettre au pouvoir à Téhéran un gouvernement pro-américain", a estimé le général Ivachov.
Tout cela aura pour but de redorer le blason de l'administration républicaine qui pourra ainsi déclarer que le potentiel nucléaire iranien a été détruit, a-t-il ajouté.
Parmi les éventuelles conséquences de l'opération militaire, le général a cité la dislocation du pays à l'instar de l'Irak. Selon lui, "cette conception a donné des résultats dans les Balkans, maintenant elle sera appliquée - si celle-ci ne l'est pas déjà - à l'égard du Grand Proche-Orient".
Interrogé sur la question de savoir si la Russie était en mesure, par la voie diplomatique, d'influer sur les évolutions autour de l'Iran, l'expert a affirmé que "Moscou doit exercer un impact, exigeant une convocation urgente du Conseil de sécurité de l'ONU pour étudier la question de l'agression non sanctionnée en préparation contre l'Iran et du non-respect des principes de la Charte de l'ONU".
"Et là la Russie pourrait coopérer avec la Chine, la France et les membres non permanents du Conseil. De telles mesures préventives pourraient contenir l'agression", affirme le général Ivachov.
"Je n'ai aucun doute quant à la réalité de cette opération ou, plus précisément, de cette agression contre l'Iran", a déclaré le général russe dans un entretien à RIA Novosti mercredi.
Selon lui, en témoignent notamment la conférence début mars à Washington du Comité américano-israélien (AIPAC), qui a décidé d'appuyer l'administration Bush, ainsi que le fait que quelques jours après le Congrès US a révoqué son propre amendement interdisant au président d'attaquer l'Iran sans son aval.
"Nous en avons tiré la conclusion que cette opération aurait bien lieu. Autrement dit, la communauté israélienne des Etats-Unis et la direction israélienne - représentée à cette conférence par la ministre des Affaires étrangères de l'Etat hébreu - ont formulé la directive d'attaquer l'Iran", a noté l'expert.
Mais les Etats-Unis ne projettent pas d'opération terrestre. "Selon toute évidence, il n'y aura pas d'invasion terrestre. Ce seront des frappes aériennes massives et d'usure, dans le but de détruire le potentiel militaire de la résistance, les centres de direction administrative, les installations économiques clefs et, si possible, une partie de la direction iranienne", a souligné l'expert.
Le général Ivachov n'a pas écarté l'éventualité de frappes au moyen d'armes nucléaires tactiques contre les sites nucléaires iraniens. "Il se peut qu'on fasse appel à des charges nucléaires de faible puissance", a-t-il supposé.
L'action du Pentagone sera en mesure de paralyser la vie dans le pays, d'y semer la panique et, d'une manière générale, d'instaurer un climat de chaos et d'incertitude", a affirmé l'expert.
"Cela pourrait raviver les luttes pour le pouvoir à l'intérieur de l'Iran. Une mission de paix devra suivre pour mettre au pouvoir à Téhéran un gouvernement pro-américain", a estimé le général Ivachov.
Tout cela aura pour but de redorer le blason de l'administration républicaine qui pourra ainsi déclarer que le potentiel nucléaire iranien a été détruit, a-t-il ajouté.
Parmi les éventuelles conséquences de l'opération militaire, le général a cité la dislocation du pays à l'instar de l'Irak. Selon lui, "cette conception a donné des résultats dans les Balkans, maintenant elle sera appliquée - si celle-ci ne l'est pas déjà - à l'égard du Grand Proche-Orient".
Interrogé sur la question de savoir si la Russie était en mesure, par la voie diplomatique, d'influer sur les évolutions autour de l'Iran, l'expert a affirmé que "Moscou doit exercer un impact, exigeant une convocation urgente du Conseil de sécurité de l'ONU pour étudier la question de l'agression non sanctionnée en préparation contre l'Iran et du non-respect des principes de la Charte de l'ONU".
"Et là la Russie pourrait coopérer avec la Chine, la France et les membres non permanents du Conseil. De telles mesures préventives pourraient contenir l'agression", affirme le général Ivachov.
lundi, mars 19, 2007
Le jeu vidéo de politique financé par l'armée française Autres options
ous ne figurez pas parmi la quarantaine de candidats déclarés à l'Elysée, mais vous pouvez jouer au président sur jeu vidéo. En mars prochain doit être lancé un jeu de simulation géopolitique sur PC intitulé "Mission président", qui donne la possibilité de se glisser dans les habits de 170 chefs d'Etat autour du monde. Avec un double objectif : rester au pouvoir le plus longtemps possible et conserver le taux de popularité le plus élevé.
Pour chaque pays, le simulateur intègre plusieurs centaines de données (chômage, partis politiques, alliances internationales, poids des syndicats, etc.). "Nous voulons coller le plus possible à la réalité de la politique dans chaque pays", explique André Rocques, président de la société française Eversim, qui a créé le logiciel.
Les joueurs disposent de tous les attributs des pouvoirs : président de la République, monarque, dictateur. Vous pouvez jouer sur les impôts (supprimer l'ISF, par exemple), faire varier le nombre de fonctionnaires, décréter un embargo, vous allier avec un autre pays, déclarer une guerre, etc. Au total, un millier d'actions différentes sont possibles.
FORMATION DES OFFICIERS
Les concepteurs du jeu n'ont pas fixé de limites morales, laissant la possibilité de frauder lors des élections, d'assassiner un opposant, de devenir un dictateur... Mais, à chaque fois que le chef de l'Etat prend une décision, il doit en supporter les conséquences politiques : les différents groupes de pression sont représentés et leurs réactions prises en compte. "Un chef de l'Etat peut perdre le soutien de son Parlement, par exemple, et être conduit à la démission", explique André Rocques.
D'ici à la fin 2007, le jeu (vendu 39,90 euros) pourra devenir multijoueur (jusqu'à 170 apprentis chefs d'Etat en interaction) et sera "persistant", ce qui signifie que la simulation continuera d'évoluer, y compris lorsque l'ordinateur est arrêté (troubles sociaux, réchauffement climatique, etc.)
Cette innovation a suscité l'intérêt de la défense nationale. Selon nos informations, la délégation générale pour l'armement (DGA), chargée de piloter les programmes de recherche, a avancé 30 000 euros pour soutenir le projet. L'armée française compte utiliser cette technologie pour simuler des "comportements de pays ou de groupes sociaux". Le logiciel devrait notamment servir dans le cadre de la formation des officiers supérieurs.
Luc Bronner
Article paru dans l'édition du 21.02.07. Offre Elections 2007 : Le Monde à -50%
Pour chaque pays, le simulateur intègre plusieurs centaines de données (chômage, partis politiques, alliances internationales, poids des syndicats, etc.). "Nous voulons coller le plus possible à la réalité de la politique dans chaque pays", explique André Rocques, président de la société française Eversim, qui a créé le logiciel.
Les joueurs disposent de tous les attributs des pouvoirs : président de la République, monarque, dictateur. Vous pouvez jouer sur les impôts (supprimer l'ISF, par exemple), faire varier le nombre de fonctionnaires, décréter un embargo, vous allier avec un autre pays, déclarer une guerre, etc. Au total, un millier d'actions différentes sont possibles.
FORMATION DES OFFICIERS
Les concepteurs du jeu n'ont pas fixé de limites morales, laissant la possibilité de frauder lors des élections, d'assassiner un opposant, de devenir un dictateur... Mais, à chaque fois que le chef de l'Etat prend une décision, il doit en supporter les conséquences politiques : les différents groupes de pression sont représentés et leurs réactions prises en compte. "Un chef de l'Etat peut perdre le soutien de son Parlement, par exemple, et être conduit à la démission", explique André Rocques.
D'ici à la fin 2007, le jeu (vendu 39,90 euros) pourra devenir multijoueur (jusqu'à 170 apprentis chefs d'Etat en interaction) et sera "persistant", ce qui signifie que la simulation continuera d'évoluer, y compris lorsque l'ordinateur est arrêté (troubles sociaux, réchauffement climatique, etc.)
Cette innovation a suscité l'intérêt de la défense nationale. Selon nos informations, la délégation générale pour l'armement (DGA), chargée de piloter les programmes de recherche, a avancé 30 000 euros pour soutenir le projet. L'armée française compte utiliser cette technologie pour simuler des "comportements de pays ou de groupes sociaux". Le logiciel devrait notamment servir dans le cadre de la formation des officiers supérieurs.
Luc Bronner
Article paru dans l'édition du 21.02.07. Offre Elections 2007 : Le Monde à -50%
vendredi, mars 02, 2007
vendredi, février 23, 2007
lundi, février 19, 2007
vendredi, février 02, 2007
vendredi, janvier 26, 2007
mardi, janvier 23, 2007
lundi, janvier 22, 2007
mardi, janvier 16, 2007
mardi, janvier 09, 2007
dimanche, janvier 07, 2007
jeudi, janvier 04, 2007
Micro-drone libellule
PARIS (AFP) - Un micro-drone de 6 centimètres d'envergure, "la libellule", lauréat du prix "Science et Défense", devrait équiper dans quelques années le soldat du futur pour faire progresser le combat en zone urbaine.
La libellule pèse 120 grammes et possède quatre ailes flanquées chacune de 180.000 muscles artificiels dont le diamètre est celui d'un cheveu (150 micromètres).
Ce micro-drone ne vole pas encore mais a reçu jeudi le prix qui distingue au titre de 2005 les contributions scientifiques les plus éminentes, intéressant la défense.
L'idée est née dans la tête du chercheur Pierre-François Louvigné en 2003, mais c'est la société Silmach qui l'a concrétisée en imitant un insecte, a expliqué à l'AFP le chercheur.
C'est la première fois qu'un engin est fabriqué sans motorisation, à partir du vol de l'insecte. Tel Icare, l'inventeur se trouve cependant confronté au problème du vol: les ailes battent, mais l'engin ne vole pas.
Les chercheurs expliquent que la Libellule ne pourra jamais voler par propulsion comme un avion et que "la solution doit se trouver par l'observation du vol des insectes", explique M. Louvigné.
"Le but est de développer des nano-systèmes inspirés par les insectes", poursuit-il.
Un drone est un appareil sans équipage, autonome, pouvant être programmé ou télécommandé, et récupérable. Sa taille peut varier de moins de 50 cm (15 cm pour les micro-drones, quelques centimètres pour les nano-drones), explique la DGA (Délégation générale pour l'armement). Mais ils peuvent être beaucoup plus gros (drones hélicoptères, de longue endurance, jusqu'à 15.000 Kg).
La DGA ne s'y est pas trompée et a passé un contrat de recherche exploratoire innovante avec Silmach.
Elle espère que le fantassin du futur, surnommé "le Félin", pourra être équipé dans les années 2020 d'une poignée de "Libellules" dans les poches. Il pourra les disséminer ça et là et, tels des yeux déportés, les micro-drones pourront voler furtivement pendant quelques minutes, filmer puis rapporter de précieux renseignements.
La libellule pèse 120 grammes et possède quatre ailes flanquées chacune de 180.000 muscles artificiels dont le diamètre est celui d'un cheveu (150 micromètres).
Ce micro-drone ne vole pas encore mais a reçu jeudi le prix qui distingue au titre de 2005 les contributions scientifiques les plus éminentes, intéressant la défense.
L'idée est née dans la tête du chercheur Pierre-François Louvigné en 2003, mais c'est la société Silmach qui l'a concrétisée en imitant un insecte, a expliqué à l'AFP le chercheur.
C'est la première fois qu'un engin est fabriqué sans motorisation, à partir du vol de l'insecte. Tel Icare, l'inventeur se trouve cependant confronté au problème du vol: les ailes battent, mais l'engin ne vole pas.
Les chercheurs expliquent que la Libellule ne pourra jamais voler par propulsion comme un avion et que "la solution doit se trouver par l'observation du vol des insectes", explique M. Louvigné.
"Le but est de développer des nano-systèmes inspirés par les insectes", poursuit-il.
Un drone est un appareil sans équipage, autonome, pouvant être programmé ou télécommandé, et récupérable. Sa taille peut varier de moins de 50 cm (15 cm pour les micro-drones, quelques centimètres pour les nano-drones), explique la DGA (Délégation générale pour l'armement). Mais ils peuvent être beaucoup plus gros (drones hélicoptères, de longue endurance, jusqu'à 15.000 Kg).
La DGA ne s'y est pas trompée et a passé un contrat de recherche exploratoire innovante avec Silmach.
Elle espère que le fantassin du futur, surnommé "le Félin", pourra être équipé dans les années 2020 d'une poignée de "Libellules" dans les poches. Il pourra les disséminer ça et là et, tels des yeux déportés, les micro-drones pourront voler furtivement pendant quelques minutes, filmer puis rapporter de précieux renseignements.
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