MOSCOU, 28 mars - RIA Novosti. Début mars, le Pentagone a testé avec succès une nouvelle bombe téléguidée super-lourde, destinée à détruire des cibles fortifiées. Les essais ont eu lieu sur le polygone White Sands Missile Range dans le désert du Nouveau-Mexique.
De l'avis de l'éminent expert militaire russe Leonid Ivachov, vice-président de l'Académie des problèmes géopolitiques, ce fait est très significatif compte tenu de la tension qui monte autour de l'Iran.
Comme tout l'indique aujourd'hui, Washington s'apprête à employer la force contre la République Islamique. Trois groupements de porte-avions concentrés à proximité de ses frontières comptent 450 avions et plus de 500 missiles de croisière, ce qui constitue une force imposante. A en juger par les récentes déclarations du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, l'Iran occupe une position très rigide face aux sanctions économiques et militaires du Conseil de sécurité de l'ONU. Par conséquent, la probabilité d'un conflit armé s'accroît considérablement. Il ne fait pas de doute que, si les Américains décident de détruire les sites nucléaires de l'Iran, ils emploieront leur superbombe. Ils ne manquent pas l'occasion de tester de nouvelles armes dans les conditions réelles d'actions militaires. Selon les spécialistes de notre académie, l'emploi d'armes nucléaires n'est pas non plus exclu. Que ce soit par les Etats-Unis, avec emploi d'ogives nucléaires de pénétration profonde, que par Israël, en riposte aux attaques de missiles de la part de l'Iran.
La Maison Blanche a l'intention d'employer la nouvelle arme avant tout pour détruire des bunkers en béton armé, ainsi que les profonds abris souterrains où se trouvent des usines de fabrication d'uranium enrichi ou les entrepôts de stockage de combustible. Le contrat de développement de la nouvelle superbombe est en voie de réalisation depuis quatre ans. En 2004, le ministère des Forces de l'Air des Etats-Unis avait conclu un contrat approprié d'un coût de 30 millions de dollars avec la firme Boeing.
Ces bombes seront montées à bord de bombardiers B-52 et B-2 et larguées à de hautes altitudes contre des cibles protégées qu'il est impossible de détruire par d'autres moyens. Au cours des prochains essais, ces bombes seront larguées du bombardier B-52. La nouvelle bombe du Pentagone est 10 fois plus puissante que la bombe BLU-109 anti-bunker des forces aériennes américaines et israéliennes.
Pour l'instant, tout porte à croire que l'Iran tiendra jusqu'au bout pour répéter le sort de l'Irak. Le groupement aérien et maritime américain sera prêt à porter des coups dans les prochaines semaines, estime Leonid Ivachov.
jeudi, mars 29, 2007
jeudi, mars 22, 2007
L'Iran serait attaqué début avril (experts militaires russes)
MOSCOU, 19 mars - RIA Novosti. Les experts militaires russes estiment que la planification de l'attaque militaire américaine contre l'Iran a passé le point de non retour le 20 février, lorsque le directeur de l'AIEA, Mohammed ElBaradei, a reconnu, dans son rapport, l'incapacité de l'Agence de "confirmer le caractère pacifique du programme nucléaire de l'Iran".
Selon l'hebdomadaire russe Argoumenty nedeli, une action militaire se déroulera au cours de la première semaine d'avril, avant les Pâques catholique et orthodoxe (cette année elles sont célébrées le 8), lorsque l' "opinion occidentale" sera en congé. Il se peut aussi que l'Iran soit frappé le vendredi 6, jour férié dans les pays musulmans. D'après le schéma américain, ce sera une frappe d'un seul jour qui durera 12 heures, de 4 heures de matin à 16 heures d'après-midi. Le nom de code de l'opération est à ce jour "Bite" en anglais (Morsure). Une vingtaine d'installations iraniennes devraient être touchées. A leur nombre, des centrifugeuses d'enrichissement d'uranium, des centres d'études et des laboratoires. Mais le premier bloc de la centrale nucléaire de Bouchehr ne sera pas touché. Par contre, les Américains neutraliseront la DCA, couleront plusieurs bâtiments de guerre iraniens dans le Golfe et détruiront les postes clefs de commandement des forces armées.
Autant de mesures qui devraient ôter à Téhéran toute capacité de riposter. L'Iran projetait de couler plusieurs pétroliers dans le détroit d'Ormuz dans le but de couper l'approvisionnement des marchés internationaux en pétrole et de frapper au missile Israël.
Les analystes affirment que les frappes américaines seront lancées depuis l'île de Diego-Garcia, dans l'océan Indien, d'où décolleront des bombardiers à long rayon d'action B-52 avec à leur bord des missiles de croisière ; par l'aviation embarquée des porte-avions américains déployés dans le Golfe et faisant partie de la 6e Flotte américaine en Méditerranée ; des missiles de croisière seront également tirés depuis les sous-marins concentrés dans le Pacifique et au large de l'Arabie.
Résultat, le programme nucléaire iranien sera rejeté de plusieurs années en arrière. Dans des entretiens privés, des généraux américains supposent que les délais de déploiement de la défense antimissile américaine en Europe peuvent être reportés à plus tard. Autre événement prévu, le baril de pétrole pourrait s'envoler à 75-80 dollars et ce pour une période prolongée.
Entre-temps, la nouvelle résolution sur l'Iran et dont le projet a été adopté par les cinq membres permanents du Conseil de sécurité et l'Allemagne devrait être votée au CS dès cette semaine. Le texte prévoit des sanctions à l'encontre de 10 entreprises publiques iraniennes et de trois compagnies relevant du Corps des gardiens de la révolution islamique, unité d'élite aux ordres du leader spirituel de la République islamique, l'ayatollah Ali Khamenei. Des sanctions sont aussi prévues contre 15 personnes physiques : huit dirigeants haut placés de sociétés d'Etat et sept personnages clefs au Corps des gardiens de la révolution islamique.
Selon l'hebdomadaire russe Argoumenty nedeli, une action militaire se déroulera au cours de la première semaine d'avril, avant les Pâques catholique et orthodoxe (cette année elles sont célébrées le 8), lorsque l' "opinion occidentale" sera en congé. Il se peut aussi que l'Iran soit frappé le vendredi 6, jour férié dans les pays musulmans. D'après le schéma américain, ce sera une frappe d'un seul jour qui durera 12 heures, de 4 heures de matin à 16 heures d'après-midi. Le nom de code de l'opération est à ce jour "Bite" en anglais (Morsure). Une vingtaine d'installations iraniennes devraient être touchées. A leur nombre, des centrifugeuses d'enrichissement d'uranium, des centres d'études et des laboratoires. Mais le premier bloc de la centrale nucléaire de Bouchehr ne sera pas touché. Par contre, les Américains neutraliseront la DCA, couleront plusieurs bâtiments de guerre iraniens dans le Golfe et détruiront les postes clefs de commandement des forces armées.
Autant de mesures qui devraient ôter à Téhéran toute capacité de riposter. L'Iran projetait de couler plusieurs pétroliers dans le détroit d'Ormuz dans le but de couper l'approvisionnement des marchés internationaux en pétrole et de frapper au missile Israël.
Les analystes affirment que les frappes américaines seront lancées depuis l'île de Diego-Garcia, dans l'océan Indien, d'où décolleront des bombardiers à long rayon d'action B-52 avec à leur bord des missiles de croisière ; par l'aviation embarquée des porte-avions américains déployés dans le Golfe et faisant partie de la 6e Flotte américaine en Méditerranée ; des missiles de croisière seront également tirés depuis les sous-marins concentrés dans le Pacifique et au large de l'Arabie.
Résultat, le programme nucléaire iranien sera rejeté de plusieurs années en arrière. Dans des entretiens privés, des généraux américains supposent que les délais de déploiement de la défense antimissile américaine en Europe peuvent être reportés à plus tard. Autre événement prévu, le baril de pétrole pourrait s'envoler à 75-80 dollars et ce pour une période prolongée.
Entre-temps, la nouvelle résolution sur l'Iran et dont le projet a été adopté par les cinq membres permanents du Conseil de sécurité et l'Allemagne devrait être votée au CS dès cette semaine. Le texte prévoit des sanctions à l'encontre de 10 entreprises publiques iraniennes et de trois compagnies relevant du Corps des gardiens de la révolution islamique, unité d'élite aux ordres du leader spirituel de la République islamique, l'ayatollah Ali Khamenei. Des sanctions sont aussi prévues contre 15 personnes physiques : huit dirigeants haut placés de sociétés d'Etat et sept personnages clefs au Corps des gardiens de la révolution islamique.
L'Iran a conçu un nouveau système de DCA
TEHERAN, 16 mars - RIA Novosti. Les militaires iraniens ont développé un nouveau système mobile de défense sol-air capable de tirer simultanément deux missiles contre des cibles aériennes.
La télévision iranienne a annoncé vendredi que le nouveau système avait été testé avec succès. Il est capable de frapper des cibles aériennes avec une grande précision, quelles que soient les conditions atmosphériques.
Ataollah Salehi, commandant en chef des forces armées iraniennes, qui assistait à la démonstration des capacités du nouveau moyen de DCA, a hautement apprécié la capacité combative de l'armée iranienne.
"Si nos ennemis décident d'accomplir cet acte inconsidéré (attaquer l'Iran), ils seront pris au dépourvu", a souligné Salehi.
La télévision iranienne a annoncé vendredi que le nouveau système avait été testé avec succès. Il est capable de frapper des cibles aériennes avec une grande précision, quelles que soient les conditions atmosphériques.
Ataollah Salehi, commandant en chef des forces armées iraniennes, qui assistait à la démonstration des capacités du nouveau moyen de DCA, a hautement apprécié la capacité combative de l'armée iranienne.
"Si nos ennemis décident d'accomplir cet acte inconsidéré (attaquer l'Iran), ils seront pris au dépourvu", a souligné Salehi.
Le Pentagone va attaquer des cibles militaires iraniennes (expert russe)
MOSCOU, 21 mars - RIA Novosti. Le Pentagone projette de mener prochainement une attaque massive contre l'infrastructure militaire iranienne, estime le général Leonid Ivachov, vice-président de l'Académie de sciences géopolitiques.
"Je n'ai aucun doute quant à la réalité de cette opération ou, plus précisément, de cette agression contre l'Iran", a déclaré le général russe dans un entretien à RIA Novosti mercredi.
Selon lui, en témoignent notamment la conférence début mars à Washington du Comité américano-israélien (AIPAC), qui a décidé d'appuyer l'administration Bush, ainsi que le fait que quelques jours après le Congrès US a révoqué son propre amendement interdisant au président d'attaquer l'Iran sans son aval.
"Nous en avons tiré la conclusion que cette opération aurait bien lieu. Autrement dit, la communauté israélienne des Etats-Unis et la direction israélienne - représentée à cette conférence par la ministre des Affaires étrangères de l'Etat hébreu - ont formulé la directive d'attaquer l'Iran", a noté l'expert.
Mais les Etats-Unis ne projettent pas d'opération terrestre. "Selon toute évidence, il n'y aura pas d'invasion terrestre. Ce seront des frappes aériennes massives et d'usure, dans le but de détruire le potentiel militaire de la résistance, les centres de direction administrative, les installations économiques clefs et, si possible, une partie de la direction iranienne", a souligné l'expert.
Le général Ivachov n'a pas écarté l'éventualité de frappes au moyen d'armes nucléaires tactiques contre les sites nucléaires iraniens. "Il se peut qu'on fasse appel à des charges nucléaires de faible puissance", a-t-il supposé.
L'action du Pentagone sera en mesure de paralyser la vie dans le pays, d'y semer la panique et, d'une manière générale, d'instaurer un climat de chaos et d'incertitude", a affirmé l'expert.
"Cela pourrait raviver les luttes pour le pouvoir à l'intérieur de l'Iran. Une mission de paix devra suivre pour mettre au pouvoir à Téhéran un gouvernement pro-américain", a estimé le général Ivachov.
Tout cela aura pour but de redorer le blason de l'administration républicaine qui pourra ainsi déclarer que le potentiel nucléaire iranien a été détruit, a-t-il ajouté.
Parmi les éventuelles conséquences de l'opération militaire, le général a cité la dislocation du pays à l'instar de l'Irak. Selon lui, "cette conception a donné des résultats dans les Balkans, maintenant elle sera appliquée - si celle-ci ne l'est pas déjà - à l'égard du Grand Proche-Orient".
Interrogé sur la question de savoir si la Russie était en mesure, par la voie diplomatique, d'influer sur les évolutions autour de l'Iran, l'expert a affirmé que "Moscou doit exercer un impact, exigeant une convocation urgente du Conseil de sécurité de l'ONU pour étudier la question de l'agression non sanctionnée en préparation contre l'Iran et du non-respect des principes de la Charte de l'ONU".
"Et là la Russie pourrait coopérer avec la Chine, la France et les membres non permanents du Conseil. De telles mesures préventives pourraient contenir l'agression", affirme le général Ivachov.
"Je n'ai aucun doute quant à la réalité de cette opération ou, plus précisément, de cette agression contre l'Iran", a déclaré le général russe dans un entretien à RIA Novosti mercredi.
Selon lui, en témoignent notamment la conférence début mars à Washington du Comité américano-israélien (AIPAC), qui a décidé d'appuyer l'administration Bush, ainsi que le fait que quelques jours après le Congrès US a révoqué son propre amendement interdisant au président d'attaquer l'Iran sans son aval.
"Nous en avons tiré la conclusion que cette opération aurait bien lieu. Autrement dit, la communauté israélienne des Etats-Unis et la direction israélienne - représentée à cette conférence par la ministre des Affaires étrangères de l'Etat hébreu - ont formulé la directive d'attaquer l'Iran", a noté l'expert.
Mais les Etats-Unis ne projettent pas d'opération terrestre. "Selon toute évidence, il n'y aura pas d'invasion terrestre. Ce seront des frappes aériennes massives et d'usure, dans le but de détruire le potentiel militaire de la résistance, les centres de direction administrative, les installations économiques clefs et, si possible, une partie de la direction iranienne", a souligné l'expert.
Le général Ivachov n'a pas écarté l'éventualité de frappes au moyen d'armes nucléaires tactiques contre les sites nucléaires iraniens. "Il se peut qu'on fasse appel à des charges nucléaires de faible puissance", a-t-il supposé.
L'action du Pentagone sera en mesure de paralyser la vie dans le pays, d'y semer la panique et, d'une manière générale, d'instaurer un climat de chaos et d'incertitude", a affirmé l'expert.
"Cela pourrait raviver les luttes pour le pouvoir à l'intérieur de l'Iran. Une mission de paix devra suivre pour mettre au pouvoir à Téhéran un gouvernement pro-américain", a estimé le général Ivachov.
Tout cela aura pour but de redorer le blason de l'administration républicaine qui pourra ainsi déclarer que le potentiel nucléaire iranien a été détruit, a-t-il ajouté.
Parmi les éventuelles conséquences de l'opération militaire, le général a cité la dislocation du pays à l'instar de l'Irak. Selon lui, "cette conception a donné des résultats dans les Balkans, maintenant elle sera appliquée - si celle-ci ne l'est pas déjà - à l'égard du Grand Proche-Orient".
Interrogé sur la question de savoir si la Russie était en mesure, par la voie diplomatique, d'influer sur les évolutions autour de l'Iran, l'expert a affirmé que "Moscou doit exercer un impact, exigeant une convocation urgente du Conseil de sécurité de l'ONU pour étudier la question de l'agression non sanctionnée en préparation contre l'Iran et du non-respect des principes de la Charte de l'ONU".
"Et là la Russie pourrait coopérer avec la Chine, la France et les membres non permanents du Conseil. De telles mesures préventives pourraient contenir l'agression", affirme le général Ivachov.
lundi, mars 19, 2007
Le jeu vidéo de politique financé par l'armée française Autres options
ous ne figurez pas parmi la quarantaine de candidats déclarés à l'Elysée, mais vous pouvez jouer au président sur jeu vidéo. En mars prochain doit être lancé un jeu de simulation géopolitique sur PC intitulé "Mission président", qui donne la possibilité de se glisser dans les habits de 170 chefs d'Etat autour du monde. Avec un double objectif : rester au pouvoir le plus longtemps possible et conserver le taux de popularité le plus élevé.
Pour chaque pays, le simulateur intègre plusieurs centaines de données (chômage, partis politiques, alliances internationales, poids des syndicats, etc.). "Nous voulons coller le plus possible à la réalité de la politique dans chaque pays", explique André Rocques, président de la société française Eversim, qui a créé le logiciel.
Les joueurs disposent de tous les attributs des pouvoirs : président de la République, monarque, dictateur. Vous pouvez jouer sur les impôts (supprimer l'ISF, par exemple), faire varier le nombre de fonctionnaires, décréter un embargo, vous allier avec un autre pays, déclarer une guerre, etc. Au total, un millier d'actions différentes sont possibles.
FORMATION DES OFFICIERS
Les concepteurs du jeu n'ont pas fixé de limites morales, laissant la possibilité de frauder lors des élections, d'assassiner un opposant, de devenir un dictateur... Mais, à chaque fois que le chef de l'Etat prend une décision, il doit en supporter les conséquences politiques : les différents groupes de pression sont représentés et leurs réactions prises en compte. "Un chef de l'Etat peut perdre le soutien de son Parlement, par exemple, et être conduit à la démission", explique André Rocques.
D'ici à la fin 2007, le jeu (vendu 39,90 euros) pourra devenir multijoueur (jusqu'à 170 apprentis chefs d'Etat en interaction) et sera "persistant", ce qui signifie que la simulation continuera d'évoluer, y compris lorsque l'ordinateur est arrêté (troubles sociaux, réchauffement climatique, etc.)
Cette innovation a suscité l'intérêt de la défense nationale. Selon nos informations, la délégation générale pour l'armement (DGA), chargée de piloter les programmes de recherche, a avancé 30 000 euros pour soutenir le projet. L'armée française compte utiliser cette technologie pour simuler des "comportements de pays ou de groupes sociaux". Le logiciel devrait notamment servir dans le cadre de la formation des officiers supérieurs.
Luc Bronner
Article paru dans l'édition du 21.02.07. Offre Elections 2007 : Le Monde à -50%
Pour chaque pays, le simulateur intègre plusieurs centaines de données (chômage, partis politiques, alliances internationales, poids des syndicats, etc.). "Nous voulons coller le plus possible à la réalité de la politique dans chaque pays", explique André Rocques, président de la société française Eversim, qui a créé le logiciel.
Les joueurs disposent de tous les attributs des pouvoirs : président de la République, monarque, dictateur. Vous pouvez jouer sur les impôts (supprimer l'ISF, par exemple), faire varier le nombre de fonctionnaires, décréter un embargo, vous allier avec un autre pays, déclarer une guerre, etc. Au total, un millier d'actions différentes sont possibles.
FORMATION DES OFFICIERS
Les concepteurs du jeu n'ont pas fixé de limites morales, laissant la possibilité de frauder lors des élections, d'assassiner un opposant, de devenir un dictateur... Mais, à chaque fois que le chef de l'Etat prend une décision, il doit en supporter les conséquences politiques : les différents groupes de pression sont représentés et leurs réactions prises en compte. "Un chef de l'Etat peut perdre le soutien de son Parlement, par exemple, et être conduit à la démission", explique André Rocques.
D'ici à la fin 2007, le jeu (vendu 39,90 euros) pourra devenir multijoueur (jusqu'à 170 apprentis chefs d'Etat en interaction) et sera "persistant", ce qui signifie que la simulation continuera d'évoluer, y compris lorsque l'ordinateur est arrêté (troubles sociaux, réchauffement climatique, etc.)
Cette innovation a suscité l'intérêt de la défense nationale. Selon nos informations, la délégation générale pour l'armement (DGA), chargée de piloter les programmes de recherche, a avancé 30 000 euros pour soutenir le projet. L'armée française compte utiliser cette technologie pour simuler des "comportements de pays ou de groupes sociaux". Le logiciel devrait notamment servir dans le cadre de la formation des officiers supérieurs.
Luc Bronner
Article paru dans l'édition du 21.02.07. Offre Elections 2007 : Le Monde à -50%
vendredi, mars 02, 2007
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