Le laboratoire Wright de l’armée de l’air à Dayton (Ohio, nord) réclamait 7,5 millions de dollars pour développer cette bombe contenant un produit chimique au puissant effet aphrodisiaque qui entraînerait «un comportement homosexuel» censé affecter «le moral et la discipline des unités ennemies».
Le document, déniché en décembre 2004 par le Sunshine Project, une association basée au Texas et en Allemagne qui milite contre les armes biologiques, agite depuis quelques jours la blogosphère et des médias américains.
Le Pentagone a confirmé l’existence de cette proposition mais en a minimisé la portée. «Le ministère de la Défense n’a jamais +creusé+ un tel concept (…) et aucun financement n’a été fourni par le Pentagone», a affirmé un porte-parole militaire, le lieutenant-colonel Brian Maka.
Il rappelle que l’idée faisait partie d’une série de propositions sur des armes non-mortelles, dont un produit chimique rendant les ennemis très sensibles à la lumière du soleil ou un autre rendant des abeilles agressives et les poussant à attaquer des humains.
Edward Hammond, du Sunshine Project, conteste toutefois les affirmations du Pentagone. «La proposition n’a pas été rejetée sur le champ. Elle a été examinée par la suite», a-t-il écrit sur le site internet de l’association.
Il affirme ainsi que l’idée a été insérée en 2000 dans un CD-ROM promotionnel sur les armes non-mortelles par un organisme du Pentagone, basé à Quantico (Virginie, est), qui avait à nouveau repris l’idée en 2001 dans une étude soumise à l’Académie nationale des sciences.
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dimanche, juin 17, 2007
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